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Clarisse Lemaitre. D’après la DGCCRF, février 2016.
La DGCCRF a la charge de contrôler la sécurité non-seulement de l’alimentation humaine mais aussi de l’alimentation animale et en particulier du petfood. La dernière enquête menée par la DGCCRF sur les mentions d’étiquetage sur les aliments pour chiens et chats n’a mis en évidence aucun problème général de sécurité, ni aucune fraude caractérisée. Mais les non-conformités sont nombreuses. Le taux d’anomalies des établissements atteint 26 %.
Les manquements les plus fréquents proviennent d’anomalies de présentation ou d’allégations erronées :
– Des aliments diététiques ne faisaient pas figurer ces caractéristiques sur l’étiquetage. Ailleurs, l’allégation correspondante était mensongère.
– La mise en avant d’un ingrédient sur l’étiquetage au moyen d’une allégation ou d’une représentation graphique sans indication du pourcentage pondéral de cet ingrédient dans le produit a été observée.
– D’autres allégations se sont avérées interdites, non justifiées ou fausses, comme l’emploi abusif de l’estampille « élaboré sous contrôle vétérinaire » ou la requalification en « vrais morceaux de viande » de morceaux reconstitués à base de viande hachée.
– La teneur en ingrédients des aliments a fait l’objet d’une vigilance particulière, avec notamment l’emploi de l’allégation « teneurs en vitamines renforcées » de nature à induire le consommateur en erreur ou de la mention « légumes du jardin » pour des légumes produits industriellement à grande échelle.
La DGCCRF affirme qu’elle poursuivra sa surveillance du secteur. L’étiquetage des produits importe d’autant plus que les ingrédients employés lors de la fabrication sont de plus en plus souvent représentés sur l’emballage de manière très réaliste.
