Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 2 min

Clarisse Lemaitre. D’après la DGCCRF, février 2016.

La DGCCRF a contrôlé l’étiquetage des haricots mungo, trop souvent appelés « pousses de soja » par les opérateurs. Elle rappelle que le haricot mungo ne doit pas être confondu avec le soja. Cette désignation inexacte en matière de classification des plantes est également susceptible d’induire le consommateur en erreur. Il s’agit de deux espèces distinctes possédant des qualités nutritionnelles et des modes de consommation différents.

  • Le soja et le haricot mungo appartiennent à deux familles de végétaux distinctes ;
  • Le soja est une plante qui appartient à la famille des légumineuses. La graine de soja contient des composants toxiques pour l’homme, c’est pourquoi elle ne doit jamais être consommée crue ;
  • Le haricot mungo appartient à la famille des fabacées. Il est cultivé comme plante potagère pour ses graines. Ces dernières, une fois germées, peuvent être consommées crues, comme légume.

Les haricots mungo devront désormais être commercialisés sans aucune référence au soja. Cette dénomination étant réservée aux seuls produits issus ou élaborés à partir de soja, qu’ils soient transformés ou non.

L’écoulement des stocks de produits portant le double étiquetage « haricots mungo-soja » déjà mis sur le marché sont autorisés jusqu’au 1er juillet 2016.