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Loïc ROGER. D’après un article paru dans la revue Environmental Health Perspectives

Alors que les débats s’enveniment sur les perturbateurs endocriniens au niveau de l’Europe, par la mise en cause une nouvelle fois de l’indépendance des experts devant statuer sur la liste des molécules mises en cause, avant mars 2003, les députés ont adopté mercredi à l’unanimité, une proposition de loi visant à interdire le bisphénol A (BPA) dans tous les contenants alimentaires à partir du 1er janvier 2015. Les ONG auraient souhaité une mise en application au 1er  janvier 2014.

Nous rappelons que, selon le Pr Bruce Blumberg de l’université de Californie, les perturbateurs endocriniens ont toutes les chances de faire partie de ces molécules obésogènes.  Une étude sur l’exposition prénatale à l’un d’entre-eux, le TBT (que l’on trouve dans le PVC), révèle que les animaux consomment moins de nourriture mais qu’ils sont prédisposés à fabriquer plus de cellules graisseuses (adipocytes) qu’osseuses. « On ne sait pas quelle est l’exposition humaine au TBT mais, à l’évidence, il y a des produits chimiques qui peuvent augmenter notre prédisposition à devenir obèses plus tard, a affirmé l’auteur. La sédentarité et le régime alimentaire ne suffisent pas à justifier l’épidémie d’obésité. Pourquoi pas les produits chimiques ? ». 

Référence : Kim Boekelheide, Bruce Blumberg, Robert E. Chapin, Ila Cote, Joseph H. Graziano, Amanda Janesick, Robert Lane, Karen Lillycrop, Leslie Myatt, J. Christopher States, Kristina A. Thayer, Michael P. Waalkes, John M. Roger. Predicting Later-Life Outcomes of Early-Life Exposures Environ Health Perspect. 2012;120(10):1353-1361.