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Anne-Sophie Malhère. D’après un article paru dans PLoS ONE Medicine, février 2013.

Les résultats d’une méta-analyse de 21 études génétiques portant sur le lien entre les niveaux de vitamine D et l’IMC ont été publiés dans l’édition du 5 février de la revue PLoS ONE Medicine.

Incluant 42 000 participants au total, l’étude a permis de mettre en évidence les points suivants :

  • Une augmentation d’1 kg/m2 de l’IMC est associée à une réduction de 1,15% du niveau sanguin de vitamine D ;
  • Une augmentation de 10% de l’IMC est associée à une réduction de 4,2% des niveaux de vitamine D ;
  • Les personnes ayant des variations génétiques connues pour être associées à l’obésité ont aussi de plus faibles niveaux de vitamine D ;
  • Les personnes ayant des variations génétiques liées à de faibles taux de vitamine D n’ont pas de risque accru d’obésité.

En conclusion, les chercheurs soulignent qu’un IMC plus élevé peut entraîner une diminution des niveaux de vitamine D mais que l’effet inverse des taux de vitamine D sur l’IMC n’est pas vérifié. Lutter contre l’obésité permettrait donc de réduire la prévalence de la déficience en vitamine D qui concerne, en France, 8 personnes sur 10. 

Référence : Karani S. Vimaleswaran and al. ; Causal Relationship between Obesity and Vitamin D Status: Bi-Directional Mendelian Randomization Analysis of Multiple Cohorts ; PLoS ONE Medicine ; doi:10.1371/journal.pmed.1001383 online February 5 2013.