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Guillaume JUMEAUX. D’après Maddynews, le 25 janvier 2018.

Se basant généralement sur des tests génomiques pour adapter l’alimentation aux besoins spécifiques d’un individu, les startups FoodTech de nutrition personnalisée se multiplient.
 
La plus connue d’entre elle, 23andme propose de déterminer le « poids génétique » des individus et la possibilité d’une intolérance au lactose. Helix va beaucoup plus loin en estimant les besoins en certaines vitamines, la réponse aux glucides, à l’alcool, ou à la caféine en vue de proposer des programmes sportifs et de perte de poids.
 
Si les consommateurs, de plus en plus soucieux de leur bien-être et conscients de l’impact de l’alimentation sur leur santé, sont de plus en plus intéressés par la nutrition personnalisée, il faut tout de même savoir que les données scientifiques ne sont suffisamment déterminantes que pour quelques informations comme l’intolérance au lactose. L’accumulation de données aidera sans aucun doute à fournir les preuves scientifiques de demain.
 
En France, le sujet est sensible car les tests génomiques ne sont pas légaux. Leur émergence soulève d’ailleurs des interrogations sur la mise en avant d’un régime équilibré qui serait « bon pour tous », ou sur l’avenir des repas partagés. Par ailleurs, le problème de la sécurité des données est soulevé car on imagine assez facilement des assurances proposer des bonus aux personnes dont l’alimentation serait optimale.
 
Ces technologies, qui se démocratiseront probablement dans les années à venir, agissent déjà aujourd’hui comme des catalyseurs qui accélèrent la tendance actuelle de convergence vers une alimentation de plus en plus personnalisée. Leur potentiel sur l’accompagnement et la création de nouveaux produits semble important.