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Marie Deniel. D’après www.efsa.europa.eu, le 30 septembre 2010

Le panel NDA de l’EFSA a rendu son avis concernant l’innocuité du phosphate diamidon phosphaté en tant que novel food.

Elaboré à partir d’amidon de maïs, cet ingrédient est constitué d’un réseau de chaînes d’amylose et d’amylopectine estérifiées par des groupements phophates, conférant à l’amidon une résistance à la digestion et qui se retrouve donc métabolisé par les bactéries du gros intestin.

Le demandeur souhaite que ce nouvel ingrédient soit incorporé à hauteur de 15% maximum dans les produits de panification, biscuits, céréales du petit-déjeuner et pâtes afin d’en augmenter leur contenu en fibres. Une étude in vitro indique que les produits contenant cet amidon modifié sont digérés à 30% dans l’intestin grêle contre 95% si ces produits contiennent de l’amidon de maïs non modifié.

Ce nouvel ingrédient est constitué à 70% de fibres et un maximum de 0,4% de phosphore. Aucune particularité n’est à relever quant aux métaux lourds, aux mycotoxines, aux résidus pesticides ou encore aux bactéries.

D’après les données britanniques estimant les niveaux de consommation de ce nouvel ingrédient, les consommateurs en ingéreraient 9 g par jour en moyenne et 25,3 g/jour pour les plus forts consommateurs. Aucune donnée n’est fournie quant à la génotoxicité et de l’amidon modifié bien que des preuves scientifiques indiquent la génotoxicité de certains composés du phosphore.

Les tests toxicologiques n’indiquent pas d’effet adverse pour la santé humaine.

Retrouvez l’avis complet EN CLIQUANT ICI.