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Nutri-Score, un logo qui a fait du bruit !

Nutri-Score est donc le logo officiel. Soit, il en fallait bien un pour respecter le règlement européen et aucun n’est parfait !

Le clinicien, auquel la santé publique n’est pas indifférente, rappellera tout d’abord qu’une “alimentation saine” repose avant tout sur la diversité alimentaire sans interdits (sauf allergie ou intolérance vérifiées), les qualités et les défauts de chacun s’équilibrant, sur des portions adaptées en fonction des aliments et des besoins de chaque individu, sur le plaisir de manger aussi. L’information nutritionnelle est un droit du consommateur pour éclairer ses choix (parmi bien d’autres déterminants) et un devoir pour les producteurs. Un logo en face avant sera plus lisible que les informations figurant au dos des emballages. Ces considérations font certainement consensus.

Les commentaires du clinicien sur Nutri-Score ?

Au niveau théorique, Nutri-Score n’informe pas sur la composition des aliments, il émet un jugement de valeur global construit à partir d’un algorithme dont les éléments, leur pondération et les clefs d’attribution des couleurs, opaques pour le consommateur, peuvent être discutés ; seule la consommation de portions excessives et trop fréquentes de certains aliments peut les rendre “défavorables” à la santé. On voit bien qu’il permet aisément de distinguer les produits appartenant à un même groupe mais son application systématique pénalise ceux dont la consommation habituelle en petite quantité est favorable. Nutri-Couleurs, son challenger, lui, délivre une information sur la teneur du produit en poids/portion des cinq éléments obligatoires et leur contribution aux apports recommandés. Le clinicien l’aurait préféré bien qu’y manquent les fibres et que les limites des apports recommandés soient connues.

Quid de son efficacité ?

L’expérimentation (10 semaines) en conditions réelles d’achat réalisée par le Fond Français pour l’Alimentation et la Santé à la demande du ministère a certes montré que Nutri-Score avait une meilleure lisibilité et une plus grande efficacité que Nutri-Couleurs dans l’amélioration (par rapport au score FSA) de la “qualité nutritionnelle” des achats, mais les différences sont faibles et variables selon les aliments testés ; l’effet global de ces deux logos n’est que de quelques pour cent, et nul ne sait si cet effet sera rémanent, condition d’une efficacité, même faible, à long terme. L’utilisation des logos pourrait avoir une efficacité plus grande dans l’espace clos de la restauration collective mais reste à tester. Comme l’a suggéré l’Anses, il nous semble peu probable que l’effet des logos sur les comportements d’achat ait un impact déterminant sur la santé, sauf s’ils engendraient des reformulations majeures, assez peu probables, sauf à la marge.

Des risques avec Nutri-Score ?

Est-il susceptible de renforcer les comportements orthorexiques ou restrictifs dont la fréquence croit, sources de déséquilibres nutritionnels potentiellement graves ? On peut craindre en effet que ceux qui sont préoccupés à l’excès par leur alimentation ne mangent que du vert ou du jaune.

Quoi qu’il en soit, Nutri-Score a été choisi : qu’il s’applique donc mais que surtout des campagnes efficaces d’explication soient mises en place pour que les aliments classés D ou E ne disparaissent pas du répertoire alimentaire, mais restent consommés en faibles portions et pas trop souvent. ce que souhaitent certainement ses concepteurs.

Pr Bernard GUY-GRAND
Professeur honoraire de nutrition

Interview

Nutri-Score

Depuis la fin 2016, le règlement européen n°1169/2011 dit règlement INCO impose une déclaration nutritionnelle sur tous les emballages alimentaires (sauf quelques exceptions). Ce même règlement dans son article 35 prévoyait la possibilité de mettre en place des « Formes d’expression et de présentation complémentaires ». En France, quatre systèmes ont été proposés. Suite à des concertations et à une expérimentation en conditions réelles d’achat, le choix s’est porté sur le Nutri-Score. L’arrêté officiel a été signé le 31 octobre 2017. L’apposition du logo est basée sur le volontariat.

Pouvez-vous rappeler comment est calculé le Nutri-Score ?

L’idée du Nutri-Score est simple : traduire l’étiquetage obligatoire sous forme synthétique et compréhensible par le plus grand nombre, en reprenant les différents éléments composant l’étiquetage nutritionnel. Ainsi grâce à un algorithme, on obtient un score sur une échelle colorielle du vert foncé à l’orange foncé, allant de A à E.

Le calcul se fait pour 100 g de produit et prend en compte certains nutriments et ingrédients. En pratique, lors du calcul d’un Nutri-Score, deux types de nutriments sont distingués : des favorables et des défavorables. Les premiers comprennent les protéines, les fibres et les fruits et légumes ; tandis que les seconds intègrent la valeur énergétique, les acides gras saturés, les sucres et le sel.

Dans ce calcul, les vitamines et la majorité des minéraux ne sont pas pris en compte. En effet, ce choix a été fait car certains paramètres sont des proxys de ces nutriments. Par exemple, la quantité de protéines est un bon proxy des teneurs en fer et calcium des aliments. De même que le pourcentage de fruits et légumes donne une indication sur la quantité de vitamine C. Prendre en compte ces micronutriments serait donc redondant.

De plus, l’algorithme permet de travailler avec un nombre de nutriments limités, qui font partie des données obligatoires (excepté fibres alimentaires) ce qui ne requiert pas d’analyses supplémentaires de la part des industriels.

Quelle est l’histoire du Nutri-Score ?

L’algorithme du Nutri-Score a tout d’abord été développé par une agence britannique, la FSA, à partir de travaux d’équipes universitaires d’Oxford sur la qualité nutritionnelle des aliments pour la régulation de la publicité à destination des enfants (Rayner et al, 2009). Ce travail a demandé des années pour aboutir à ce qui a été appelé le score de Rayner ou score FSA.

Cet algorithme a ensuite été évalué par l’Anses, afin de s’assurer qu’il s’appliquait bien à toutes les familles d’aliments, qu’il était capable d’évaluer la variabilité à l’intérieur des familles et qu’il était compatible avec les recommandations de santé publique (Anses, 2015). L’algorithme n’était pas adapté à certains groupes : les fromages, les matières grasses ajoutées et les boissons. Le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP, 2015) a apporté des modifications mineures afin d’adapter le calcul pour ces catégories (prise en compte des protéines de façon systématique pour les fromages, calcul du ratio acides gras saturés/lipides totaux pour les matières grasses ajoutées.) ; et a établi les seuils permettant de caractériser pour tous les aliments 5 niveaux de qualité nutritionnelle. Le système a par la suite été évalué lors de plusieurs travaux scientifiques (Julia et Hercberg, 2017) qui ont permis de valider l’utilisation du système au niveau individuel. C’est ainsi qu’a été élaborée la base scientifique de l’algorithme qui sous-tend le Nutri-Score, aussi appelé score FSA modifié HCSP.

Le Nutri-Score a été lancé officiellement il y a maintenant plus de trois mois, quels sont les premiers retours suite au lancement ?

L’arrêté a officialisé le choix du Nutri-score : trois ministres ont signé cet arrêté – la ministre des Solidarités et de la Santé, le ministre de l’Agriculture et le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances -, le Nutri-Score est désormais reconnu comme le système d’information nutritionnel complémentaire officiel par le gouvernement français. La Commission européenne a également accepté sa mise en place en France. D’ailleurs, lorsque sera venu le temps du travail d’harmonisation, la France portera le Nutri-Score au niveau européen.

Une fois le Nutri-Score choisi, quelques grands groupes ont accepté de le mettre en place. Du côté des PME, le processus devrait être plus long ; tant que le système n’était pas choisi et que la date d’officialisation n’était pas connue, le sujet pouvait sembler lointain et incertain pour certaines PME. Depuis la signature de l’arrêté, les petites entreprises peuvent envisager l’apposition du Nutri-Score.

Certaines sociétés préfèrent attendre avant de l’apposer ; en effet, elles souhaitent tout d’abord travailler sur la reformulation avant d’utiliser le Nutri-Score.

Dans les semaines et mois à venir, de plus en plus d’industriels pourraient s’engager (cf encadré Entreprises et marques engagées à date). D’ailleurs, l’attente est forte à la fois des consommateurs, mais également des associations de patients, des professionnels de santé.

Quel est le rôle et l’articulation entre les différents acteurs impliqués dans le Nutri-Score ?

Différentes structures sont impliquées dans la mise en place du Nutri-Score.

Tout d’abord, la Direction Générale de la Santé (DGS) est chargée du pilotage global.

Santé Publique France (SPF) a pour rôle la coordination opérationnelle. Elle centralise les aspects opérationnels : éléments d’informations, documents mis à disposition, présentation des démarches… De plus, elle assure une « hotline » en cas de questions sur la mise en place du Nutri-Score grâce à l’adresse nutriscore@santepubliquefrance.fr. Les informations présentes sur le site sont régulièrement mises à jour et des outils sont développés petit à petit pour accompagner les industriels ; par exemple, un calculateur devrait être mis à disposition sur le site en avril 2018.

Quant à l’Oqali, l’observatoire est chargé du suivi de l’utilisation du Nutri-Score : produits concernés, nombres d’industriels à s’engager, lien avec les prix, évolution des compositions nutritionnelles, catégories le mettant le plus en place.

SPF et l’Oqali travaillent conjointement sur la surveillance globale du dispositif. Des données annuelles sur l’évolution seront probablement établies dans des bilans consolidés à 1 et 3 ans.

Grandes étapes de mise en place du Nutri-Score

1. Intention d’utilisation auprès de Santé Publique France via la procédure TPS

2. Réception de la boîte à outils (logos, document Excel à retourner à l’Oqali, FAQ.)

3. Calcul de Nutri-Scores

4. Déclaration des produits auprès de l’Oqali : produits concernés, valeurs nutritionnelles, Nutri-Score…

5. Déploiement du logo sur les produits commercialisés

Entre l’enregistrement et la mise en place du logo sur les produits, il peut s’écouler 24 mois maximum.
Des objectifs ont-ils été définis en termes d’utilisation par les industriels ?

Aucun objectif de cet ordre n’a été fixé, car bien sûr l’idéal serait un Nutri-Score sur 100 % des produits concernés. Mais, le processus de mise en place peut être long, puisqu’il demande du temps : appropriation du système, prise en compte des contraintes liées au packaging, reformulation de certains produits. Pour rappel, le Nutri-Score a double vocation : aider le consommateur pour qu’il compare la qualité nutritionnelle des produits et oriente ses choix vers des aliments de meilleure qualité nutritionnelle mais aussi inciter les industriels à reformuler la composition nutritionnelle de leurs produits lorsque le score est peu favorable.

Entreprises et marques engagées à date

En avril 2017, Fleury Michon, Auchan, Intermarché et Leclerc ont été les premiers à annoncer leur engagement à utiliser le Nutri-Score sur leurs produits, autrement dit, plusieurs mois avant la signature officielle de l’arrêté qui a eu lieu le 31 octobre 2017.

D’autres entreprises ont par la suite décidé de s’engager : au total, ce sont 33 entreprises agroalimentaires qui sont à ce jour engagées en faveur du Nutri-Score.

Entreprises et marques engagées en faveur du Nutri-Score au 12 février 2018 : Alpes biscuits, Auchan France, Boulangerie Neuhauser, Bonduelle, Cacolac SAS, Casino, CDPO, Danone produits frais France, Elixir saveurs solidaires, Fleury Michon, I-grec, Ici & Là, ITM entreprises, Jacquet-Brossard Distribution, Marie SAS, Martine Lambert, Materne SAS, McCain alimentaire SAS, Mont-Blanc, Nutrinat SAS, O saveurs du terroir, Popote et compagnie, Raynal et Roquelaure, Régime Coaching, Rocal SAS, Sabarot Wassner, SARL Cotolot, SAS Jean Amiotte, Siracuse France, Société coopérative groupements achat des centres Leclerc, Sud’n’Sol Agen et William Saurin production.

Et en termes de santé publique ? Quels moyens de suivi sont mis en place ?

De la même façon, il n’y pas d’objectif chiffré, l’objectif global est d’inciter les consommateurs à faire des choix alimentaires plus sains et ainsi entretenir et/ou améliorer leur santé.

De la même manière que des indicateurs sont mis en place pour surveiller l’évolution de l’offre, des études relevant du champ de la recherche seront menées afin de connaître l’impact du Nutri-Score et d’étudier son efficacité sur les achats alimentaires, les consommations et l’état nutritionnel et, à plus long terme, sur la santé. De telles recherches devraient être menées par des instituts de recherche comme l’Inra, l’Inserm, le CNRS ou encore des structures de recherche en marketing pour la perception, la compréhension du logo.

Pas de prise en compte de la portion, pas de différenciation des nutriments qui font bouger le score, pas de prise en compte des groupe d’aliments ni de la population… quels sont les arguments face aux limites attribuées au système  ?

Aucun système n’est parfait. Le choix du calcul pour 100 g a été fait pour assurer la transparence, et que le consommateur puisse comparer les produits entre eux. En effet, les portions sont déterminées par les industriels eux-mêmes, les scores ne seraient donc pas comparables si chacun déterminait sa propre portion. Le risque serait que les scores soient améliorés artificiellement. Avec une valeur pour 100 g, pas de manipulation possible, la méthode est plus objective. Il faut bien garder à l’esprit que le Nutri-Score est surtout intéressant à l’intérieur d’une même famille de produits ou pour un même produit sous différentes marques.

Si l’on distingue les nutriments de façon individuelle : la perception par les consommateurs et la compréhension de l’information est moins bonne. Il a été montré lors de travaux scientifiques et de l’expérimentation en grandeur nature qu’un système coloriel global a un impact sur les achats alimentaires. L’approche synthétique est plus efficace. Je pense qu’il faut rester à des choses basiques. Une seule information est beaucoup plus simple à lire et à comprendre.

Ce qui est important est l’amélioration de la qualité nutritionnelle totale d’un produit ; le fait d’avoir cinq catégories permet de valoriser plus aisément les efforts de reformulation.

La limite d’introduire des fréquences de consommation est qu’un logo ne doit pas être prescripteur, mais plutôt laisser le choix au consommateur en lui offrant une information objective, de la transparence, il ne doit pas se substituer aux recommandations nutritionnelles du PNNS qui fournissent des repères en termes de fréquence pour des familles d’aliments et non pour un aliment spécifique. De plus, la fréquence ne permettait pas de comparer les produits entre eux. Quant au système coloriel, il a été montré lors des expérimentations, que le produit orange foncé n’est pas retiré des achats – il n’y aurait donc pas a priori de perception de culpabilisation – son choix serait est seulement limité.

Afin d’accompagner la mise en place du Nutri-Score, une communication autour du logo est prévue : SPF travaille actuellement sur la communication pédagogique pour présenter comment fonctionne le système et comment l’interpréter ; il sera par exemple présenté qu’aucun produit n’est à bannir, mais plutôt que ceux étant les plus mal classés dans l’échelle du Nutri-Score sont à consommer en plus petite quantité ou de façon moins fréquente.

Le travail de communication de SPF porte à la fois sur la communication industrielle et sur des communications au niveau national pour les consommateurs. Les premières actions devraient voir le jour début 2018.

Un industriel qui appose le Nutri-score est un industriel qui montre sa volonté d’offrir une transparence qu’il soit bien classé ou non, sa volonté de ne rien cacher. La démarche est rassurante pour le consommateur. La marque qui appose le Nutri-Score pourrait y voir des bénéfices en termes d’image, de confiance accordée par les consommateurs.

Le logo pourrait valoriser les entreprises qui font des efforts pour améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits, parfois face à un concurrent qui lui ne ferait pas la démarche.

Petit à petit, le système se fera connaître par les consommateurs, des professionnels de santé en parleront avec leurs patients. les produits qui porteront le Nutri-Score seront facilement repérés et repérables. L’apposition du Nutri-Score est une réponse à l’attente sociétale d’une information simple, compréhensible, intuitive. par tous. C’est un engagement fort en termes de santé publique.

Un mot de la fin ?

Ce qui me semble le plus important est, que s’engager dans la mise en place du Nutri-Score, c’est démontrer une volonté de transparence et de s’intégrer dans les démarches de santé publique. L’OMS a reconnu l’avancée importante pour la nutrition en Europe de la mise en place du Nutri-Score en France, en rappelant que les systèmes d’étiquetage doivent orienter les consommateurs vers des options plus saines.

Le professeur Hercberg déclare ne pas avoir de liens d’intérêt avec des acteurs économiques privés. Les recherches effectuées pour la mise en place du Nutri-Score ont été financées par des fonds publics.

Propos recueilli par Doriane LANGLAIS,
Consultante FOODINNOV NUTRITION

Références bibliographiques :

Vient de paraitre

Tout savoir sur notre alimentation - Démêler le vrai du faux

Pierre FEILLET, Éditions EDP Sciences, Février 2018, 230 p,18 €.

Les Français s’inquiètent de la qualité de leur alimentation. Face aux crises sanitaires qui se succèdent au fil des ans, ils s’interrogent sur la meilleure façon de se nourrir. Leur choix n’est pas facile en raison de la multiplication des avis contradictoires qui circulent dans les médias et les réseaux sociaux.

Sous la forme de courtes fiches, Pierre Feillet examine une soixantaine de questions qui se posent au moment de composer ses repas. Ses réponses s’appuient sur les points de vue exprimés par la majorité de la communauté scientifique des nutritionnistes et des toxicologues.

Manuel de nutrition pour le patient diabétique

Louis MONNIER et Jean-Louis SCHLIENGER, Éditions Elsevier Masson, Mars 2018, 432 p, 49,90 €.

Actualisé et pratique, cet ouvrage très complet est destiné à tous les professionnels de santé convaincus que les mesures diététiques sont indispensables pour obtenir un bon contrôle glycémique et prévenir ainsi à court et à long terme les complications du diabète. Cet ouvrage poursuit trois objectifs : remettre la nutrition à sa vraie place au sein de la thérapeutique du diabète, faciliter la prescription diététique, qui apparaît souvent trop complexe et éviter « l’inertie nutritionnelle », qu’elle soit préventive ou curative.

Pour atteindre ces objectifs, l’ouvrage a été conçu autour des principes suivants : une mise à jour sur la physiopathologie et les conséquences des états diabétiques, et une description détaillée, pratique et personnalisée des mesures nutritionnelles en tenant compte de l’âge des patients, de leur poids, de leurs pratiques alimentaires habituelles ou occasionnelles, de la nature de leur diabète, de leurs traitements médicamenteux et de la présence ou non de désordres biologiques ou cliniques associés à leur diabète.

Salons & Évènements

live nutrition : salons et evenements B.I.O. N'Days

Les 4 et 5 avril 2018, à Valence

19th International Congress on Nutrition and Health

Du 13 au 15 avril 2018, à Amsterdam

Valorial Morning

24 avril et 23 mai 2018

Vitafoods

Du 15 au 17 mai 2018, à Genève

VALORIAL

8, rue Jules Maillard de la Gournerie

35000 Rennes

France

Tél : +33 (0)2 99 31 53 05

Email : valorial@pole-valorial.fr

www.pole-valorial.fr

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