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Margaux Edet. D’après Penn Medicine News, Juin 2017.

Bien que manger à une heure tardive est réputé pour augmenter le poids d’un individu, peu d’études avaient été menées jusqu’à présent pour étayer le sujet. Des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie se sont penchés sur la question et ont montré que, au-delà de favoriser la prise de poids, le grignotage en fin de soirée a également un effet néfaste sur le métabolisme.

L’étude a été menée auprès de neuf patients adultes et en bonne santé. Pendant huit semaines, ces derniers ont pris trois repas par jour et deux collations entre 8h et 19h. Puis, pendant une nouvelle période de huit semaines, ils ont pris le même nombre de repas mais de 12h jusqu’à 23h. Pour évaluer la conséquence sur l’organisme, des mesures anthropométriques et des paramètres biologiques ont été mesurés : quotient respiratoire, taux d’insuline, de cholestérol, de triglycérides…

Les résultats, présentés à Boston début juin, ont montré que manger plus tard favoriserait la prise de poids, des taux de glucose et d’insuline plus élevés, ainsi qu’une augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides. A l’inverse, manger tôt permettrait d’être rassasié plus longtemps et de ne pas grignoter.

Au vu du faible nombre de participants à l’étude et de la courte durée de l’expérimentation, d’autres études seraient nécessaires pour valider – ou réfuter – ces premiers éléments, et expliquer les mécanismes associés.

Pour aller plus loin : Univ of Penn School of Medicine. “Timing meals later at night can cause weight gain and impair fat metabolism: Findings provide first experimental evidence of prolonged delayed eating versus daytime eating, showing that delayed eating can also raise insulin, fasting glucose, cholesterol, and triglyceride levels.” ScienceDaily, 2 June 2017.