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Clarisse Lemaitre. D’après inra.fr, le 7 mars 2013.

D’après une étude menée par les chercheurs de l’Inra PACA sur 2000 adultes, il semblerait qu’une alimentation saine aurait un impact environnemental supérieur à une alimentation déséquilibrée. A quoi est-ce dû ?

Une alimentation saine se définit par une forte consommation de fruits et légumes (de produits végétaux en général), une consommation moindre de produits salés et sucrés, avec un apport calorique généralement plus faible et des produits animaux de meilleure qualité nutritionnelle. Chez les personnes suivant ce régime, les chercheurs ont noté que les quantités ingérées sont supérieures car les aliments consommés (fruits, légumes, viandes maigres, laitages, poissons) sont moins riches en calories et leur densité énergétique est moindre par rapport aux produits sucrés, charcuterie, fromages… consommés lorsque l’alimentation est plus déséquilibrée. Par conséquent, les personnes qui mangent « bien » mangent en général de plus grosses quantités que celles qui mangent « mal ».

Cette différence de quantité mène à une différence d’impact environnemental, avec des émissions de gaz à effet de serre supérieures de 9 % chez les hommes et de 22 % chez les femmes.

Comme évoqué dans la RDP du 5 mars 2013, il est possible d’associer alimentation saine et alimentation durable en diminuant la consommation de viande de bœuf et en privilégiant les céréales complètes, les légumes secs et les fruits oléagineux.