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Doriane Langlais. D’après Alimentation générale, le 1er mai 2016.

Ces dernières années, la spiruline s’invite dans les assiettes des amateurs de produits bio, végétariens et autres sportifs des pays occidentaux. En effet, cette micro-algue est plébiscitée pour les nombreux bénéfices nutritionnels qui lui sont reconnus : concentré de vitamines, source de protéines et de fer, propriétés antioxydantes…

Ce sont d’ailleurs ces propriétés nutritionnelles intéressantes qui amènent à la considérer comme l’aliment de choix pour lutter contre la malnutrition en Afrique. De plus, la spiruline a besoin de chaleur et de lumière pour se développer, elle pourrait donc être produite sur place. C’est d’ailleurs le pari d’Equitalgue, jeune société qui produit à Madagascar de la spiruline destinée à la fois au marché européen et à la lutte contre la malnutrition au niveau local.

Le développement de l’utilisation de la spiruline pour lutter contre la malnutrition se heurte cependant à deux points : le premier est l’acceptabilité du produit qui se révèle difficile, la spiruline ayant une couleur et une odeur prononcées. De plus, les ONG ne soutiennent pas pleinement l’utilisation de cette microalgue, préférant actuellement la solution Plumpy’Nut® – des pâtes à base d’arachide prêtes à l’emploi. Pour surmonter ces blocages, l’intégration de la spiruline dans d’autres produits alimentaires est envisagée.