Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 4 min

À mesure que les consommateurs européens souhaitent de plus en plus végétaliser leur alimentation, ce rapport de l’OMS Europe vise à faire le point sur les alimentations à dominante végétale : non seulement en termes de santé humaine, mais aussi d’environnement.

Dans un premier temps, l’OMS Europe rappelle les définitions des différents types de régimes végétariens : certains comportent en effet des produits d’origine animale, d’autres les excluent complètement. Il était également important de faire aussi le point sur les études épidémiologiques disponibles à ce jour, études qui ont établi des corrélations entre les différents régimes végétariens et le risque de certaines maladies (maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité, etc.). L’OMS Europe rappelle également que certaines vitamines, tout particulièrement B12 et D, peuvent ne pas être apportées en quantités suffisantes dans le cas de régimes excluant tout produit d’origine animale.

Sans surprise, dans son rapport, l’OMS Europe évoque aussi le sujet de l’ultra-transformation. En effet, comme nous l’écrivions dans plusieurs articles précédents, ce sujet constitue un angle mort de l’alimentation végétale, certains aliments végétaux étant considérés comme ultra-transformés. En ce sens, l’OMS Europe estime que tous les régimes végétaux ne sont pas égaux, ceux faisant la part belle aux aliments ultra-transformés étant sans doute plus délétères que les autres.

En définitive, et considérant l’impact favorable sur le plan environnemental des alimentations à dominante végétale, l’OMS Europe émet plusieurs préconisations : aliments le moins transformés possible, céréales complètes et non raffinées, huiles végétales liquides et non tropicales (par opposition aux huiles de palme et de coco). Pour autant, l’OMS Europe reconnaît que les effets à long terme des alimentations de type végétal demeurent encore mal cernés : référence sans doute à la contradiction entre les études épidémiologiques du milieu des années 2000 montrant des effets favorables des alimentations végétariennes, et les études suggérant dans le même temps les effets délétères des aliments ultra-transformés.

 

Plant-based diets and their impact on health, sustainability and the environment. A review of the evidence.

Rapport publié le 6 janvier 2022.

Lien (open access) : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/349086/WHO-EURO-2021-4007-43766-61591-eng.pdf?sequence=1&isAllowed=y