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Industriels et distributeurs se sont réunis le 4 décembre dernier au forum de la transition alimentaire, organisé par LSA, afin de livrer leurs stratégies et d’affirmer leur engagement pour une alimentation plus saine, équilibrée et meilleure pour l’environnement et l’avenir de la planète.

Les consommateurs sont de plus en plus engagés dans leur alimentation et de plus en plus attentifs à la qualité des produits qu’ils consomment. Distributeurs et industriels sont alors contraints d’évoluer. On parle aujourd’hui de transition alimentaire, un terme qui désigne un vaste marché : le végétal, le bio, le développement durable, le bien-être animal, la refonte des recettes, l’information nutritionnelle, l’équitable…

Pour ce faire, les distributeurs rivalisent d’initiatives. C’est le cas de Carrefour qui s’est donné pour objectif de devenir le leader de la transition alimentaire. Dans ce cadre, le distributeur a donné un coup de fouet sur le bio (1000 références Carrefour bio) et a installé des caméras dans les abattoirs. De plus, le géant s’engage à réduire les emballages dans le cadre du programme Act for Food, à sélectionner davantage de fruits et légumes français, à retirer des substances controversées et à développer les filières Qualité Carrefour. Le développement de filières est également un enjeu pour Auchan, qui en compte à ce jour 450, dont 150 en France, et table sur 1500 pour 2022. Quant à E. Leclerc, l’enseigne souhaite apporter plus de transparence sur ses produits en mettant en avant les origines des principaux ingrédients présents dans la composition de ses produits à partir de janvier 2020, et également travailler sur de nouveaux modes d’approvisionnement pour une meilleure traçabilité.

Du côté des industriels, l’engagement s’opère sur la refonte des recettes : supprimer certains ingrédients (conservateurs, arômes, colorants…) et ainsi privilégier des listes d’ingrédients beaucoup plus courte avec des ingrédients naturels, modifier les recettes en ajoutant moins de sucre, supprimer l’huile de palme… La réduction et le choix des emballages est également une priorité pour les industriels.

L’ère de la transition alimentaire est un investissement non négligeable pour les grands groupes mais elle est aussi une belle opportunité pour les nouvelles PME. En effet, partant de rien, elles peuvent opérer cette transition très rapidement et offrir des produits qui répondent à la demande des consommateurs.

 

Source : LSA – 16 janvier 2020
www.lsa-conso.fr/l-incontournable-transition-alimentaire,337136