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Céline Le Stunff. D’après l’avis AFSSA du 7 mai 2008.

A la suite de la détection d’huiles minérales dans de l’huile de tournesol en provenance d’Ukraine, un appui scientifique et technique a été demandé à l’Afssa afin d’évaluer le niveau d’exposition potentiel des consommateurs français et apprécier le risque pour leur santé.

L’Agence a ainsi procédé à une estimation de l’exposition potentielle du consommateur à travers la consommation d’huile contaminée. Pour réaliser cette analyse, l’Agence a inclu l’huile en l’état mais également l’ensemble des denrées intégrant de l’huile dans leur composition, même dans de faibles proportions.

Les informations progressivement recueillies sur l’analyse des huiles minérales présentes dans l’huile de tournesol contaminée ont permis de mieux caractériser la nature et l’importance de la contamination. Il s’agissait essentiellement d’huiles minérales de haute viscosité, moins toxiques que celles de plus faible viscosité. En outre, cette analyse a permis de s’assurer de l’absence d’autres contaminants, parfois retrouvés dans les huiles.

Sur la base de ces données, l’Afssa a utilisé le scénario d’exposition le plus pessimiste possible (scénario maximaliste), c’est-à-dire dans lequel la consommation d’huile et de produits à base d’huile contaminée serait maximale.

Même dans ce cas extrême, la dose d’huile minérale ingérée resterait inférieure à la dose maximale acceptable sur le plan toxicologique.

Source : avis du 7 mai 2008 relatif à la consommation d’huile de tournesol raffinée contaminée par des huiles minérales ou des produits alimentaires contenant comme ingrédient cette huile