Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 4 min
Le marché de la nutrition sportive, autrefois réservé aux sportifs de haut niveau, a aujourd’hui largement élargi ses cibles vers les “sportifs du dimanche”. C’est ce que met en avant Food Matters Live dans son article et le relie notamment à la pandémie de Covid19 qui a démocratisé les notions de base en nutrition et a incité les populations à faire plus de sport.
L’axe majeur de la nutrition sportive repose sur les macronutriments. Des glucides à faible index glycémique, des fibres, des protéines de bonne qualité nutritionnelle, des lipides en qualité et quantité adéquate avec un bon apport en acides gras polyinsaturés et une hydratation optimale sont les bases de la nutrition. Le tout en quantité adaptée à sa pratique sportive.
Le second sujet omniprésent en nutrition sportive est la supplémentation. Est-elle nécessaire ? Utile ? Indispensable ? Pour quels sports et quels niveaux de pratique ?
La supplémentation en protéines domine largement le marché mais aujourd’hui on retrouve de tout (vitamines, minéraux, protéines, actifs etc.) et sous toutes les formes (poudres, aliments, boissons, gummies etc.). Pourtant l’alimentation courante permet de couvrir les besoins de la large majorité des sportifs. La créatine est aussi bien connue dans le milieu. Juste aux Etats Unis en 2022 elle représentait $262 millions de ventes.
Dans les sports d’endurance ce sont les produits à teneur élevée en glucides qui ont le vent en poupe. Le classique 90g de glucides par heure évolue vers du 120g/h d’effort chez les élites. L’objectif est donc d’avoir le plus de glucides possible tout en maintenant un confort digestif raisonnable et une quantité minimale d’aliments à avaler. Les boissons participent aussi beaucoup à couvrir ces objectifs. Pour les entrainements à haute intensité ce sont les tampons comme le bicarbonate qui permettrait de prévenir l’excès d’acidité dans les muscles liées au lactate qui s’accumule.
Les nouvelles tendances recollent avec les tendances générales de l’alimentation : des produits plus végétaux, plus naturels, sans additifs…. en réponse à la demande des consommateurs toujours plus exigeants. La mention “vegan” est d’ailleurs retrouvée dans 40% des lancements de produits en Angleterre entre 2019 et 2020.
Une autre tendance montante est l’ouverture de la cible vers une population plus agée. Une étude de Mintel aurait montré que 60% des consommateurs de nutrition active / sportive de plus de 55 ans aimeraient des produits qui correspond plus à leurs besoins. Des besoins supérieurs en protéines ou des vitamines et minéraux spécifiques pourraient être des axes d’innovation
Le marché de la nutrition sportive est aujourd’hui toujours dynamique avec plusieurs cibles bien distinctes : le “active lifestyle”, les sports d’endurance et les sports de force.
Sources :