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Margaux Edet. D’après Thémavision, le 27 avril 2017.

L’actualisation des repères de consommation alimentaire de l’Anses (RDP du Jeudi 26 janvier 2017) n’est pas sans conséquence pour le secteur agroalimentaire.

Tout d’abord, du côté de la RHF, les nouvelles catégories de produits définies amènent des changements dans les repères de la restauration collective et du GEM-RCN. Par exemple, les jus de fruits – même sans sucres ajoutés – ne peuvent plus remplacer une portion de fruits, les produits laitiers comprennent désormais les desserts lactés sucrés, sous condition d’une teneur de 80 mg de calcium pour 100 g de produit, et les pâtisseries-viennoiseries peuvent être classées soit en féculents, soit en produit sucré, selon leur teneur en amidon, lipides et sucres.

Pour les IAA, les conséquences varient selon les secteurs.

  • Pour les viandes (hors volaille) et charcuteries, elles sont désormais considérées comme des aliments dont la consommation augmente le risque de maladies chroniques. Ainsi, l’Anses recommande une consommation maximale de 70 g/j de viande rouge et de 25 g/j de charcuterie. Ces nouvelles recommandations favorisent le développement de l’offre flexitarienne.
  • A l’inverse pour les secteurs des fruits et légumes et des légumineuses, les recommandations ecourage leur consommation. 
  • De leur côté, les produits laitiers ne sont liés à aucun effet favorable. En revanche, le déficit en vitamine D dans la population globale conduit l’Anses a encourager les enrichissements. Les allégations autour de la vitamine D devraient donc apparaitre plus souvent sur les packagings des produits.

Heureusement pour les IAA, les recommandations de l’Anses vont de pair avec les tendances du moment : manger mieux, flexitarisme… cependant les industriels devront faire preuve de stratégie pour ne pas perdre le consommateur face à des recommandations qui peuvent paraître complexes.