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Guillaume THOMAS. D’après www.processalimentaire.com, le 24 mai2011

Couramment utilisés dans de nombreuses matrices alimentaires, les colorants caramels continuent à faire débat et doivent faire face à une montée de la tendance clean label.

Aux Etats-Unis, la polémique sur la nocivité des colorants caramel produit à base d’ammoniac (E150c) ou de sulfite ammonium (E150d) et la présence de 4-méthyl-imidazole (4-MEI) suspectéd’être cancérigène a conduit l’état de Californie à fixer une dose limite de 16 μg/j.

L’EFSA s’est récemment prononcée sur le sujet et même si les colorants sont reconnus non cancérigènes ni génotoxiques, l’autorité européenne a cependant abaissé la dose quotidienne du E150c à 300mg/kg/jour

En réponse à cette polémique et pour surfer sur une tendance toujours tournée vers la naturalité, les industriels développent de nouvelles solutions de substitutions telles que les « burnt sugar » colorants issus d’une caramélisation réalisée sans composés chimiques (Nigay, Sethness-Roquette), les extraits de malt ou extraits de levure (CHR Hansen, Wild, Phytone, Biospringer), des mélanges de colorants naturels ou l’utilisation d’ingrédients colorants « colouring foodstuffs » (Naturex, GNT).

Plus d’informations sur les solutions de substitutions dans le magazine Process Alimentaire du mois de mai 2011