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Marie Deniel. D’après The Journal of Nutrition, 1er juin 2011.

La diminution de la prévalence du syndrome métabolique (MetS) permettrait de diminuer le risque de maladie cardiovasculaire. La valeur prédictive des recommandations nutritionnelles sur l’incidence du syndrome métabolique n’a encore jamais été évaluée.

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association entre le suivi des recommandations du PNNS et le risque de syndrome métabolique. Les participants de l’étude «Supplémentation en Vitamines, Minéraux et Antioxydants» (n=2763) ont été suivis de 1994-1996 à 2001-2002 et leur suivi des recommandations nutritionnelles du PNNS a été évalué selon le PNNS-GS (Guideline Score).

Il ressort que pour chaque unité de point au score du PNNS-GS, le risque de syndrome métabolique est réduit de 9% (OR = 0.76; 95% CI = 0.63–0.91). Cette association est d’autant plus forte pour le risque de syndrome métabolique sévère. Ces résultats confirment l’impact bénéfique des recommandations nutritionnelles françaises sur la prévention du syndrome métabolique. Améliorer le suivi de ces recommandations pourrait aider à réduire l’incidence de maladie cardiovasculaire dans la population générale.

Référence : Emmanuelle Kesse-Guyot, Léopold Fezeu, Pilar Galan, Serge Hercberg, Sébastien Czernichow and Katia Castetbon. Adherence to French Nutritional Guidelines Is Associated with Lower Risk of Metabolic Syndrome. J. Nutr., vol. 141, n°6:1134-1139. June 1, 2011.