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Kearney, cabinet mondial de conseil en gestion, a publié le rapport de son étude « Earth day », qui étudie le lien entre l’impact environnemental et le choix des achats alimentaires des consommateurs. cette étude révèle qu’ils sont de plus en plus nombreux à prendre ce lien en considération. “Nous entrons dans une nouvelle ère d’alimentation soucieuse du climat – donnant naissance aux « Climavores » – avec 80% des consommateurs indiquant au moins une certaine prise de conscience du lien entre le choix alimentaire et l’environnement”, a déclaré Corey Chafin, partenaire associé chez Kearney’s Consumer Practice.

Selon l’enquête, réalisée sur un échantillon de 1000 consommateurs américains, les trois principaux moteurs des choix d’achat alimentaire des répondants sont l’accès (la capacité de trouver et de préparer de la nourriture), la culture (préférences gustatives et lien familier avec les aliments) et la faim (le désir de manger immédiatement). Sur les trois canaux d’achat étudiés (épicerie, restaurant et commande en ligne), Kearney constate que les consommateurs sont plus susceptibles de prendre en compte l’impact environnemental lorsqu’ils achètent des aliments à l’épicerie (27 %), qu‘en ligne (21 %) ou dans les restaurants (15 %). Ce sont les jeunes consommateurs (18-44 ans) qui sont les plus sensibilisés à l’impact environnemental.

De plus, 83 % des répondants se disent prêts à remplacer le bœuf (viande ayant un impact carbone élevé) au moins une fois par semaine mais ne souhaitent pas pour autant adopter un régime végétarien ou végétalien. Cependant, les protéines végétales en remplacement du bœuf ne font pas l’unanimité et seraient même en perte de popularité. Parmi les omnivores inclus dans l’enquête de Kearney, 38% ont déclaré qu’ils n’étaient pas du tout susceptibles d’acheter des alternatives à base de plantes au cours des 12 prochains mois, soit une diminution de 6 points de pourcentage par rapport à l’année précédente. Seuls 19 % ont déclaré qu’ils étaient très susceptibles d’acheter ces produits, contre 31 % en 2021. Autre obstacle significatif à l’achat d’aliments respectueux de l’environnement : le prix.

L’étude conclut que les fabricants devraient davantage prendre en compte l’impact environnemental autant dans la reformulation de leurs produits alimentaires (choix des matières premières, méthode de production…) que dans leur communication et que les aliments soucieux du climat qui réduisent les GES doivent avoir bon goût et être au même niveau ou en dessous du coût du marché des produits ayant une empreinte carbone plus importante.

Source : www.foodive.com