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Nazila Senehipour, d’après AFP, 4 et 11 avril 2008

Le gouvernement a annoncé en mars son intention d’autoriser au deuxième trimestre la vente en libre service dans les pharmacies de quelque 200 médicaments à prescription facultative, dont les prix seront librement fixés par les industriels, les pharmaciens et leurs grossistes.
Une autorisation qui fait espérer à la grande distribution alimentaire de pouvoir un jour elle aussi vendre des médicaments.
Michel-Edouard Leclerc a estimé que les médicaments à prescription facultative seraient vendus 25% moins chers dans ses parapharmacies par rapport à la moyenne, si le gouvernement ouvrait ce marché à la distribution.
L’enseigne a lancé la semaine dernière une campagne publicitaire à la télévision, pour "demander que les médicaments soient vendus à prix Leclerc". Une publicité qui a reçu un avis défavorable de Bureau de vérification de la publicité, mais, fait rarissime, TF1 et M6 ont décidé de passer outre.
Univers Pharmacie, centrale d’achat et enseigne regrouppant 73 pharmaciens, a annoncé vendredi avoir obtenu une assignation en référé d’heure en heure visant à faire retirer la campagne de publicité des centres Leclerc sur la vente de médicaments en grandes surfaces, sous peine d’astreinte de 20.000 euros par jour de retard.