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Charlotte Jéhanno. D’après Linéaires, avril 2010.

Malgré les mises en garde des nutritionnistes sur sa surconsommation et ses effets néfastes, le sel de table voit son chiffre d’affaires progresser de 6% sur un an et notamment les spécialités dont les volumes ont augmenté de 14%. Ces chiffres reflètent en partie le succès des sels aromatisés, mais surtout l’envolée du bicarbonate alimentaire, produit dérivé du sel, à usages multiples.
 
Cette croissance du sel serait en partie due à la méfiance des Français à l’égard des produits transformés et au retour actuellement observé au fait-maison. Plutôt qu’une hausse globale de la consommation, il y aurait donc une substitution progressive du sel présent dans les aliments transformés par du sel de table. 
Les fabricants profitent de cette tendance pour enrichir leur offre. La Baleine vient de s’offrir une nouvelle identité visuelle et annonce la rénovation de sa boîte de fleur de sel ainsi que le lancement d’un moulin de sel humide. Le Guérandais relance sa gamme de sels aromatisés, avec des recettes aux herbes et légumes bio. Enfin, Saine Lucie développe une nouvelle gamme baptisée « Moulins » comprenant 18 références de sel, poivre et mélanges (sel saveur parmesan-basilic, poivre steaks et grillades, sel saveur cuisine crétoise…).