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Doriane Langlais. D’après Ouest-France, le 15 février 2016.

Une équipe de chercheurs a réalisé le séquençage du génome de quelque 3000 variétés de riz, grâce à une banque de variétés conservées aux Philippines et à la technologie chinoise. Ces nouvelles informations permettraient de produire un riz assurant une meilleure sécurité alimentaire : parlera-t-on bientôt de seconde « révolution verte » ?

 

La première « révolution verte » a eu lieu dans les années 1960 suite à des travaux sur une variété résistante de blé, qui avait permis de sauver de nombreuses personnes de la famine.

La connaissance des génomes des différents riz permettrait une sélection de gènes d’intérêt pour obtenir un riz plus résistant, avec de meilleurs rendements et de meilleures qualités nutritives comme par exemple un enrichissement en micronutriments.

 

Ces propriétés intrinsèques à la céréale seraient nécessaires en cette période où les conditions de culture deviennent de plus en plus défavorables : diminution des surfaces de culture liée à l’expansion des villes, modification du climat et survenue d’évènements associés néfastes pour les cultures (tempêtes, sécheresses…).

 

Ces nouvelles variétés de riz pourraient être mises à disposition des paysans dans trois ans. Les chercheurs insistent sur le fait que leurs travaux ne relèvent pas de la production d’OGM (Organismes Génétiquement Modifiés).