Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Céline Petit. D’après l’European Journal of Clinical Nutrition, avril 2015.

Le régime paléo consiste à adopter un régime alimentaire similaire à celui consommé par nos ancêtres (chasseurs-cueilleurs préagricoles). Ceux-ci mangeaient de grandes quantités de fruits, légumes, feuilles, racines, noix, viande, poisson et coquillages. Les chercheurs de cette étude ont émis l’hypothèse que les aliments transformés pourraient expliquer l’explosion des maladies métaboliques comme le diabète, l’obésité ainsi que certains cancers.

14 participants atteints de diabète de type 2 ont suivi pendant 2 semaines un régime paléo composé de viande maigre, fruits, légumes et noix. Ils ont éliminé de leur alimentation le sucre et le sel, les aliments transformés ainsi que les produits laitiers et céréaliers. 10 autres participants ont suivi les recommandations de l’American Diabetes Association (ADA)contenant un apport en sel modéré, des produits laitiers faibles en matière grasse, des céréales complètes et des légumineuses. L’évolution de plusieurs marqueurs a été suivie, notamment la pression artérielle, les électrolytes contenus dans l’urine, les niveaux d’hémoglobines A1c et de fructosamine, la résistance à l’insuline et les lipides sanguins.

Les deux groupes ont eu des améliorations dans les mesures métaboliques, mais les résultats du  groupe de l’alimentation paléo ont été meilleurs en ce qui concerne le contrôle du glucose et les profils lipidiques. En outre, la plupart des sujets insulino-résistants ayant suivi le régime paléo avaient une amélioration significative de la sensibilité à l’insuline (r=0,4, p=0,02), mais aucun effet n’a été observé pour la plupart des sujets insulino-résistants ayant suivi le régime ADA (r=0,39, p=0,3).

En conclusion, les chercheurs soulignent que le régime paléo serait meilleur que celui habituellement conseillé par les sociétés de médecins diabétologues et ce, même sur une courte durée.

 

Référence : Masharani U and al. Metabolic and physiologic effects from consuming a hunter-gatherer (Paleolithic)-type diet in type 2 diabetes. European Journal of Clinical Nutrition, April 2015. Published online before print.