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Carine DION. D’après Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases (2019)

Le taux de glutamate sanguin, un sous-produit du catabolisme des acides aminés à chaîne ramifiée (BCAA), a été positivement corrélé à l’accumulation de tissu adipeux viscéral et au tour de taille. L’étude de Maltais-Payettea et al. (2019) a pour but d’évaluer la possibilité d’utiliser le glutamate pour identifier les personnes présentant une obésité abdominale et un risque cardiométabolique élevé. L’étude porte sur 198 sujets (âge moyen : 34 ans) sur lesquels différentes mesures ont été réalisées : glutamate sérique à jeun, variables anthropométriques et métaboliques pour identifier les individus souffrant d’obésité abdominale, du phénotype hypertriglycéridémique de la taille (HTW) et du syndrome métabolique (MetS).  Les résultats montrent que le glutamate sanguin est fortement corrélé avec le tour de taille et de multiples marqueurs de dysfonctionnement métabolique, en particulier le taux de triglycérides à jeun, le taux de cholestérol HDL et l’indice HOMA-IR. Le glutamate présente une excellente précision pour identifier les individus obèses abdominaux et une bonne précision pour identifier les personnes avec le phénotype HTW et MetS.

Le taux de glutamate sanguin représente un biomarqueur intéressant de l’obésité abdominale et du risque métabolique.

 

Maltais-Payettea I, Allam-Ndoulb B, Pérussec L, Vohlb MC, Tchernof A. Circulating glutamate level as a potential biomarker for abdominal obesity and metabolic risk. Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases (2019)