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Clarisse Lemaitre. D'après Le Monde et Process, mai 2018

L’additif E171 – ou dioxyde de titane –, composé en partie de nanoparticules, est utilisé dans l’industrie agroalimentaire et cosmétique pour blanchir et intensifier la brillance des confiseries, des plats préparés ou encore des dentifrices.

Le gouvernement prévoit de suspendre « avant la fin de l’année » l’utilisation des nanoparticules de dioxyde de titane comme additif alimentaire en France, rapporte un article du journal Le Parisien paru la semaine dernière. Le texte de loi sur l’équilibre dans le secteur de l’agriculture et de l’agro-alimentaire, débattu en ce moment-même en session plénière de l’Assemblée nationale, prévoit quant à lui que soient interdites “l’importation et la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux de toute denrée alimentaire contenant du dioxyde de titane en tant qu’additif alimentaire (E 171) […] à compter du 1er juin 2020“.

De leur coté, à l’occasion d’une réunion au mois d’avril auprès de la secrétaire d’Etat concernée, les enseignes adhérentes à la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD) ont fait part de leur volonté de supprimer les nano-ingrédients (dont le dioxyde de titane) de leurs produits à marque distributeur. Le Syndicat des confiseurs de France a par ailleurs affirmé l’engagement de ses adhérents à supprimer l’utilisation du dioxyde de titane et a mis en place un dispositif visant à accompagner les plus petites entreprises dans cette démarche.

Pour rappel, les agences sanitaires françaises et internationales ont des difficultés à aboutir à un consensus quant à l’innocuité des additifs sous forme nano.