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Crédits d’image : https://www.needpix.com/

Les maladies cardiovasculaires demeurent la principale cause de mortalité chez l’Homme dans le monde. Plus spécifiquement, de nombreux pays voient une hausse de la prévalence de ces maladies chez les enfants et adolescents

Yu et collaborateurs (Université d’Aarhus, Danemark) ont cherché à savoir si le diabète maternel pouvait expliquer cette hausse de maladies cardiovasculaires précoces. Les auteurs de l’étude ont pris en compte plus de 2 millions d’enfants nés au Danemark entre 1977 et 2016. Les chercheurs se sont également focalisés sur la santé maternelle, avec la présence ou non de diabète (type 1, type 2 et gestationnel).

Dans cette cohorte, les enfants dont la mère avait un diabète (tous types) durant la grossesse sont ainsi à risque de maladies cardiovasculaires (+29%). Dans le cas d’un diabète pré-gestationnel et d’un diabète gestationnel, ce risque est de +39 et +19%, respectivement.

Les auteurs de l’étude font l’hypothèse que l’excès de glucose dans le cas d’un diabète impacte directement le fœtus, conduisant chez lui aussi à une hyper-sécrétion d’insuline. En conséquence, la fonction vasculaire chez le fœtus serait altérée, conduisant à un risque accru de maladies cardiovasculaires.

Article publié dans The British Medical Journal (The BMJ) le 4 décembre 2019.

Lien de l’étude (open access) : https://doi.org/10.1136/bmj.l6398