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Margaux Edet. D’après l’Anses, le 7 juin 2017.

Selon l’étude Nutrinet santé, environ 15 % des hommes et 25 % des femmes consomment régulièrement des compléments alimentaires. C’est aussi le cas d’un certain nombre de femmes enceintes. Or, l’Anses a reçu récemment plusieurs signalements d’effets indésirables d’hypercalcémie néonatale et d’hypothyroïdie congénitale suite à la consommation de compléments alimentaires. L’Agence a donc évalué les risques endocriniens et métaboliques liés à l’apport de vitamine D et d’iode par supplémentation.

L’Anses a établi que les doses de vitamine D et d’iode apportées par les compléments alimentaires ne sont pas susceptibles d’entrainer à elles seules ces complications. Cependant, cela peut être le cas chez les femmes qui ont une hypersensibilité génétique à la vitamine D et chez les femmes surexposées à l’iode.

Face à cette situation, l’Anses a émis plusieurs recommandations. Dans un premier temps, l’Agence recommande aux femmes enceintes de ne pas multiplier les sources de vitamines et minéraux en l’absence de besoins établis et sans l’avis de professionnels de santé. Concernant ces derniers, l’Anses leur recommande de mettre en place les mesures de prévention nécessaires et rappelle l’importance de déclarer au dispositif de nutrivigilance les effets indésirables portés à leur connaissance dans le cas de la prise de compléments alimentaires.