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Céline Le Stunff. D’après le communiqué de l’Anses du 30 juin

L’Anses vient de réaliser la plus large photographie jamais réalisée des apports nutritionnels et expositions alimentaires aux substances chimiques de la population en France, en vue d’évaluer le risque à long terme de ces expositions. D’une façon générale, EAT2 confirme le bon niveau de maîtrise des risques sanitaires associés à la présence potentielle de contaminants chimiques dans les aliments en France, sur la base des seuils réglementaires et valeurs toxicologiques de référence disponibles.

Cependant, cette étude pointe également, pour certains groupes de populations, des risques de dépassement des seuils toxicologiques pour certaines substances telles que le plomb, le cadmium, l’arsenic inorganique ou encore l’acrylamide, nécessitant des efforts de réduction des expositions. Ces risques étant souvent associés à des situations de forte consommation d’un aliment ou groupe d’aliments donné, l’Anses rappelle l’importance d’une alimentation diversifiée et équilibrée en variant les aliments et la quantité consommée.

Enfin, l’étude met en évidence la nécessité de développer les connaissances scientifiques aussi bien d’ordre toxicologique qu’analytique pour un ensemble de substances non réglementées à ce jour, mais présentes dans l’alimentation, et pour lesquels il n’est pas possible de conclure à ce jour en matière d’évaluation des risques.