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Carine DION. D’après Am J Clin Nutr. (2018)

Les individus avec une sensibilité au goût du gras altérée ont une réponse à la satiété réduite après une consommation d’aliments gras ; cela mène à une augmentation d’apport en graisse alimentaire. Une consommation habituelle de gras alimentaire peut moduler la sensibilité du goût du gras : une forte consommation diminue la sensibilité (augmentation du seuil de perception des acides gras – fatty acid taste threshold (FATT)) et une faible consommation augmente cette sensibilité. Cependant, certains individus pourraient être moins sensibles aux changements de ce seuil lié à l’alimentation; cela serait dû à des variations génétiques.

L’étude de Costanzo et al. (2018) a pour but de déterminer l’effet de régimes faibles et riches en gras, d’une durée de 8 semaines, sur le FATT tout en maintenant le poids afin d’évaluer l’héritabilité et d’explorer les effets de la génétique. De ce fait, l’étude a porté sur 44 jumeaux.

Il apparait que la génétique influe très peu sur le seuil de perception des acides gras ou les changements de ce seuil dû à l’alimentation. Les principaux influenceurs sont l’environnement, et particulièrement la prise d’aliments gras.

 

Costanzo A, Nowson C, Orellana L, Bolhuis D, Duesing K, Keast R. Effect of dietary fat intake and genetics on fat taste sensitivity: a co-twin randomized controlled trial. Am J Clin Nutr. 2018 May 1;107(5):683-694.