Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 2 min
Le gouvernement, la filière huiles et protéines végétales et les filières d’élevage se sont engagés à augmenter les surfaces de culture des protéines végétales. Un développement qui s’étalera sur dix ans. Le 1er décembre dernier, un échange a amorcé ce développement en présentant une charte d’engagement visant à augmenter de 40 % en trois ans ces surfaces. Soit une augmentation de 400 000 hectares avec un objectif de deux millions en 2030.
La France, qui ne produit que la moitié des matières riches en protéines nécessaires à l’alimentation des animaux, est dépendante des marchés mondiaux et des importations de protéines végétales.
De plus, ces importations engendrent des conséquences d’ordre environnemental. Le soja, qui est la graine la plus importée en France, est l’une des principales responsables de la déforestation et de la destruction des écosystèmes naturels indispensables à la préservation de la biodiversité, la régulation de l’eau et le stockage du carbone.
Augmenter la production française de protéines végétales réduirait donc l’impact environnemental et favoriserait également l’ouverture de nouveaux segments de marché aux agriculteurs.
–
Sources : https://agriculture.gouv.fr/lancement-de-la-strategie-nationale-en-faveur-du-developpement-des-proteines-vegetales ; https://www.linfodurable.fr/conso/la-france-veut-doper-la-culture-de-legumineuses-et-proteines-vegetales-21665