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La CLCV est une association nationale de défense des consommateurs. La semaine dernière, celle-ci a publié une enquête intitulée “Que valent les produits végétariens ?”. Pour mener à bien cette étude, 95 produits végétariens et vegan ont été décryptés. Six articles ont été publiés à la suite de cette étude, reflétant les principaux thèmes : 

  • Les bons et mauvais élèves
  • Plus d’eau que de protéines végétales pour des produits ultra-transformés
  • Qualité nutritionnelle : une bonne surprise
  • Quelle qualité pour quel prix ? Tous nos résultats
  • Origine des ingrédients et lieux de fabrication, la vigilance est de mise
  • Consommateurs, attention au marketing !

Côté composition, l’association reproche le caractère ultra-transformé des produits et surtout leur richesse en eau (ingrédient majoritaire dans 56 % des produits). En moyenne, les produits contiennent 39 % d’ingrédients d’origine végétale, mais ce chiffre peut varier du simple au quintuple. De plus, la présence quasi systématique d’additifs – 8 produits sur 10 en contiennent au moins un – est relevée par la CLCV.

D’un point de vue nutritionnel, la CLCV a calculé l’ensemble des Nutri-Scores, le logo étant absent de la majorité des produits : seuls 21 % affichent le logo nutritionnel. La majorité des produits sont notés A (60 % des produits) ou B (23 %) et aucun produit n’est classé en E. Des différences sont à relever entre les typologies de produits : par exemple, les imitations de viande sont très majoritairement classés A (82 %) et B (5 %) tandis que les produits panés sont plus hétérogènes (A (22 %) ; B (41 %) ; C (33 %) et D (4 %)).

A la suite de ces résultats, la CLCV appelle entre autres, les industriels et distributeurs à afficher le Nutri-Score, notamment les enseignes bio, pour informer au mieux les consommateurs, et à réduire le recours aux additifs et arômes.

Pour consulter l’intégralité de l’enquête, rendez-vous ICI.

Suite à cette publication le Groupement d’Etude et de promotion des Protéines Végétales (GEPV) a souhaité répondre à la CLCV notamment à la question de la teneur en eau de ces produits en expliquant que “les protéines végétales sont en réalité des farines (de pois, de soja, de fèves ou de lupin) qui doivent nécessairement être réhydratées pour former des produits alimentaires“. Le GEPV rappelle également que le profil nutritionnel des produits est favorable avec une majorité de produits classés A et B.

Sources : www.clcv.org ; www.gepv.fr ; www.reussir.fr

Visuel : Photo de Vegan Liftz provenant de Pexels