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Marie Déniel. D’après British Journal of Nutrition, Août 2009.

L’objectif de cette étude est de déterminer l’impact au long-terme des habitudes alimentaires sur le déclin cognitif et fonctionnel lié à l’âge parmi 4809 femmes âgées (nées entre 1925 et 1930) issues de l’étude E3N.
En 1993 et 2006, des questionnaires portant sur les habitudes alimentaires, les activités et le déclin cognitif ont été remplis par les sujets et leurs proches.
Les résultats montrent que les récents déclins cognitifs observés sont associés avec de plus faibles apports en volaille, poisson et graisse animale et à des apports élevés en desserts lactés et crème glacée. Le déclin cognitif augmente d’autant plus que les apports en fibres solubles et oméga 3 sont faibles.
Le déclin fonctionnel est quant à lui associé à de faibles apports en légumes. Le déclin fonctionnel augmente d’autant plus que les apports en vitamines B2, B6 et B12 sont faibles.
Ces résultats concordent avec le potentiel neuroprotecteur des fibres, des oméga 3 et des vitamines du groupe B et conforte l’intérêt de la nutrition dans la prévention du déclin cognitif.

Référence : Marie-Noël Vercambre, Marie-Christine Boutron-Ruault, Karen Ritchie, Françoise Clavel-Chapelon and Claudine Berr. Long-term association of food and nutrient intakes with cognitive and functional decline: a 13-year follow-up study of elderly French women. British Journal of Nutrition, Volume 102, Issue 03, August 2009, pp 419-427 ,10 Feb 2009.