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Nazila Senehipour. D’après un article paru dans Process Alimentaire, le 20 avril 2009.

Givaudan a organisé fin mars une journée d’échanges à Paris, qui a apporté un éclairage nouveau sur les actions à entreprendre pour répondre aux attentes du marché, en vue de sortir victorieux de la crise.

« Parmi les leçons du passé, nous retenons tout particulièrement ces périodes comme propices aux changements de stratégie et aux innovations de rupture », affirme Jean-Luc Vaugrante, directeur commercial de Givaudan France.

Les marques qui s’en sortent sont celles qui sont en phase avec la préoccupation du rapport qualité/ prix : Mc Donald’s, Pernod Ricard, Weight Watchers. « Elles doivent respecter trois grands axes, récapitule Nathalie Joulin, dg de Bleu Intense, conseil en innovation. Elles doivent plus que jamais rassurer, faire rêver et aussi participer au développement personnel du consommateur ».

D’après Pierre Verdellet, consultant R&D, « l’innovation émerge d’un changement d’un paradigme. Or c’est justement ce qu’apporte une crise comme celle que nous connaissons ». « Le plaisir restera le moteur de l’alimentation mais de plus en plus, la recherche de produits naturels, en apparence peu transformés, va s’accroître, explique-t-il. Cela ne va pas demander moins de science, au contraire, mais elle devra se faire discrète ».

La clé : la capacité à agréger les différentes composantes de l’innovation, de la praticité à la santé, du développement durable au prix. Ce qui nécessite une méthodologie privilégiant l’open innovation, c’est à dire l’ouverture à des technologies externes.