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Clarisse Lemaitre. D'après le Synadiet, décembre 2018

Depuis la parution de l’Arrêté “plantes” en 2014, les fabricants et metteurs sur le marché de compléments alimentaires disposent d’une liste de plantes et d’extraits de plantes librement utilisables, sous conditions, dans la composition des CA mis sur le marché en France. Cependant, la question des huiles essentielles issues de ces mêmes plantes n’était pas encore tranchée, la DGCCRF les considérant comme à part et potentiellement dangereuses en cas de mésusage.

Fruit d’un important travail de concertation avec le Synadiet (Syndicat français des compléments alimentaires), la liste de 77 huiles essentielles qui vient d’être publiée sur le site de la DGCCRF (voir également sa page sur CA et HE) permet aux opérateurs de travailler plus sereinement. En effet, elles devaient jusqu’à lors être déclarées par une procédure de “reconnaissance mutuelle” par l’intermédiaire d’un autre pays de l’UE (procédure dite “article 16”), ce qui exposait les déclarants à des délais plus importants. Désormais, les compléments alimentaires comportant l’une de ces 77 HE (sous réserve que les conditions d’emploi soient respectées) pourront simplement être déclarés en procédure “article 15”, c’est-à-dire un produit comportant uniquement des ingrédients autorisés en France.

La DGCCRF fait également preuve de pédagogie en publiant des “Recommandations sanitaires pour l’emploi des huiles essentielles dans les compléments alimentaires“, afin d’éclairer les opérateurs sur les conditions d’emploi sécurisées de ces huiles essentielles.

Visuel : bioalaune.com