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Charlotte Jéhanno. D’après l’AJCN, août 2010.

 Le grignotage est fréquent chez les adolescents. Cependant, le lien entre grignotage et risque de surpoids ou d’obésité n’est pas encore bien établi. Les scientifiques n’ont pu établir que le grignotage soit une cause d’obésité.

L’objectif de l’étude était d’examiner les relations entre grignotage et obésité chez les adolescents de 12 à 18 ans. Dans un premier temps, les chercheurs ont relevé des données issues d’une enquête nationale sur la nutrition (National Health and Nutrition Examination Survey, 1999-2004). Les adolescents ont été classés selon la fréquence de grignotage (0, 1, 2, 3 ou plus de 4 collations par jour) et selon le pourcentage d’énergie ingérée provenant des collations (0%, <10%, 10-19%, 20-29%, 30-39% et > 40%). Ils ont ensuite déterminé la prévalence du surpoids ou de l’obésité (IMC > au 85ème percentile) et celle de l’obésité abdominale (tour de taille > 90ème percentile) grâce à un logiciel.

Cette étude vient contredire la perception que les gens, en particulier les professionnels de santé, ont du grignotage en montrant que celui-ci est associé à un moindre risque de surpoids ou d’obésité. En effet, les chercheurs ont constaté que la prévalence du surpoids et celle de l’obésité abdominale diminuaient lorsque la fréquence de grignotage et le pourcentage d’énergie ingérée provenant du grignotage augmentaient.


Référence :Debra R Keast, Theresa A Nicklas and Carol E O’Neil.Snacking is associated with reduced risk of overweight and reduced abdominal obesity in adolescents: National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) 1999–2004. American Journal of Clinical Nutrition,Vol. 92, No. 2, 428-435, August 2010.