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Sylvanie Séret. D’après EJCN, mars 2010.

Les folates et l’homocystéine seraient impliqués dans la dépression. Cependant, les résultats d’études épidémiologiques sont peu concluants sur ce sujet. L’objectif de la présente étude est de clarifier l’association entre les concentrations sérologiques en folates et homocystéine et les symptômes dépressifs chez des adultes Japonais.
 
L’étude s’appuie sur les données transversales d’une enquête réalisée sur 530 participants (313 hommes et 217 femmes) âgés de 21 à 67 ans. Les symptômes dépressifs sont évalués grâce à l’échelle du Center for Epidemiologic Studies Depression (CES-D).
 
Au total, 113 hommes (36,1%) et 79 femmes (36,4%) présentent des symptômes dépressifs. Un taux plus élevé en folates a été associé à une moindre prévalence de ces symptômes chez les hommes. De plus, les données suggèrent une association positive entre le taux d’homocystéine et ces symptômes dépressifs chez les hommes (P=0,06). Chez les femmes, ni les folates ni l’homocystéine ne semblent associés aux symptômes dépressifs. Les auteurs concluent qu’un taux faible en folates pourrait être lié à une prévalence accrue de symptômes dépressifs chez les hommes.
 
 
Référence : Nanri A, Mizoue T, Matsushita Y, Sasaki S, Ohta M, Sato M, Mishima N, Serum folate and homocysteine and depressive symptoms among Japanese men and women European Journal of Clinical Nutrition, 2010 ; 64, 289–296.