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Guillaume JUMEAUX. D’après Synadiet et Sciences et Avenir, 28 mars 2018

Commandé par le Syndicat national des compléments alimentaires (Synadiet) auprès d’Opinionway, un sondage en ligne réalisé sur un échantillon de 1 000 Français représentatif de la population vient d’être publié. Ce dernier posait des questions relatives à la connaissance et la perception des compléments alimentaires, marché en pleine expansion.

En effet, d’après les derniers chiffres, le secteur des compléments alimentaires a atteint 1,8 milliards d’euros en 2017, réalisant ainsi une croissance de 6 %. Afin de se rendre compte de l’ampleur de la croissance du marché ces dernières années, il faut rappeler que celui-ci ne pesait encore que 1 milliard d’euros en 2010.

L’enquête montre que près de 2/3 des Français croient aux vertus des compléments alimentaires. Par ailleurs, 2/3 des consommations de compléments alimentaires font l’objet de prescription. Les consommations bien que très diverses, allant du comprimé de vitamine C aux sirops de plantes pour le rhume, répondent majoritairement à trois effets recherchés : l’amélioration du sommeil, de la digestion et de la santé articulaire.

Si les Français se sentent prêts à investir sur leur santé par la prise de compléments alimentaires, ils ne se sentent pour autant pas suffisamment informés. Ces produits sont confondus avec les produits pour sportifs (41 %), les produits diététiques (38 %), ou encore les produits pour maigrir (25 %). Et c’est ce qui inquiète le pharmacien biologiste Luc Cynober, auteur d’un livre sur le sujet. Car l’utilité des compléments est controversée dans le milieu scientifique quand on s’adresse à la majorité de la population, alors que les dangers en cas de mauvaise utilisation sont bien réels. Les scientifiques s’accordent sur l’intérêt des compléments pour certaines cibles de population et à certaines périodes de la vie (ex : femmes en amont et pendant la grossesse).

Pour comprendre les compléments alimentaires, il est important de comprendre que le cadre réglementaire n’impose pas d’autorisations de mise sur le marché ni même d’études pour valider les effets des produits. Il restreint seulement les allégations nutritionnelles et de santé sur la base de listes préétablies au niveau européen.

Pour accéder au communiqué de presse du Synadiet, c’est ici.