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Le marché des compléments alimentaires connaît une croissance positive en général, avec une augmentation de 3 % en 2022, atteignant un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros selon le Synadiet. Les pharmacies, représentant 54 % des parts de marché en valeur, affichent une santé florissante avec une hausse de 9 % du chiffre d’affaires et des volumes en augmentation de 12,1 %. Une étude récente du Synadiet montre que 59 % des Français ont consommé des compléments alimentaires au cours des vingt-quatre derniers mois, dont 75 % de manière régulière, soit une hausse de 10 points depuis 2021.

Cependant, la grande distribution ne bénéficie pas de cette dynamique positive, avec une baisse de 5,1 % du chiffre d’affaires et des volumes en chute de 8,8 % en 2022, d’après NielsenIQ. La catégorie de la minceur est particulièrement touchée, représentant la majorité des pertes de la grande distribution. Les consommateurs ont souvent du mal à trouver cette catégorie dans les magasins. De plus, le positionnement du rayon joue un rôle crucial : les rotations sont bien meilleures quand le rayon est au sein du DPH (Droguerie, Parfumerie, Hygiène) que quand il est placé avec le bio ou la diététique.

En revanche, les segments dédiés à la vitalité et à la beauté enregistrent une croissance (+ 7,8 % de part de marché en valeur pour le secteur de la beauté et + 6,4 % pour celui de la vitalité).

Certaines marques, comme Aroma-Zone, ont réussi à s’implanter dans ce marché avec des produits axés sur le naturel et rencontrent un succès prometteur. D’autres, telles que Juvamine et Vitavea, cherchent à redynamiser la catégorie dans la grande distribution en déployant des stratégies merchandising et de communication.

En conclusion, le marché des compléments alimentaires est en bonne santé dans son ensemble, mais des ajustements sont nécessaires dans le domaine de la grande distribution, notamment dans le segment de la minceur, pour redresser la situation et profiter du potentiel du marché.

Source : https://www.lsa-conso.fr/la-gms-a-la-peine-sur-les-complements-alimentaires,442061