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Marie Deniel. D’après Arch Int Med, 26 avril 2010

Peu d’études décrivent la relation en chocolat et humeur. Le but de cette étude est d’évaluer la relation entre la consommation de chocolat et la dépression chez l’adulte.
Cette étude cross-sectionnelle a recruté 1018 adultes californiens (694 hommes et 324 femmes) ne souffrant pas de diabète ni maladies artérielles. Les 931 sujets n’utilisant pas d’antidépresseurs ont fait l’objet de l’étude. Leur état de dépression a été mesuré par la méthode CES-D (Center for Epidemiologic Studies Depression Scale) et leur consommation hebdomadaire de chocolat a été évaluée par questionnaire.
 
Il ressort de cette étude que les individus consommant 235 g de chocolat par mois ont un score plus élevé au CES-D (score 16) que les sujets consommant moins de chocolat (150 g/mois) [p=0.004]. De plus, les sujets les plus déprimés (score 22 au CES-D) ont des consommations de chocolat encore plus importantes (environ 340 g/mois) [p<0.01]. Ces observations se font aussi bien chez les hommes que chez les femmes et l’état dépressif ne s’explique pas par la consommation générale de lipides, glucides ni par l’apport énergétique total.
 
Cette étude conclut que l’état dépressif mesuré par la méthode CES-D est associé à la consommation de chocolat. Cette relation de cause à effet devra faire l’objet d’autres études pour pouvoir expliquer si la dépression pousse à consommer du chocolat ou si le chocolat rend dépressif !
 
Référence : N.Rose; S.Koperski; B.A.Golomb. Chocolate and Depressive Symptoms in a Cross-sectional Analysis. Archives of Internal Medicine, vol.170, n°8:699-703. April 26 2010.