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Céline Le Stunff. D’après BJN, juillet 2012

L’apport d’oméga 3 via les huiles de poisson permet de réduire le risque de MCV, mais les effets sur la santé d’une consommation d’huile oxydée – du fait de la fragilité des oméga 3 – n’ont été que peu étudiés chez l’Homme. Une équipe norvégienne s’est penchée sur le sujet et a mesuré les paramètres du stress oxydatif chez une cinquantaine de sujets en bonne santé de 18 à 50 ans.

L’étude était randomisée en double aveugle contre placébo. 1/3 des sujets ont consommé des capsules d’huile de poisson (1,6 g/j d’EPA+DHA), 1/3 des capsules d’huile de poisson oxydée (1,6 g/j d’EPA+DHA), et 1/3 des capsules d’huile de tournesol oléique (8g/j d’huile dans les trois cas).

Le taux plasmatique d’EPA+DHA était plus important dans les 2 groupes ayant reçu l’huile de poisson, sans qu’aucune différence ne soit observée entre huile oxydée ou non oxydée. Pas de changement observé non plus à 3 et à 7 semaines au niveau de divers marqueurs in vivo du stress oxydatif, de la peroxydation lipidique ou de l’inflammation. L’apport d’huile oxydée n’aurait donc pas d’impact négatif à court terme chez des sujets en bonne santé.

Référence : Inger Ottestad, Gjermund Vogt, Kjetil Retterstøl, Mari C. Myhrstad, John-Erik Haugen, Astrid Nilsson, Gitte Ravn-Haren, Berit Nordvi, Kirsti W. Brønner, Lene F. Andersen, Kirsten B. Holven and Stine M. Ulven (2012). Oxidised fish oil does not influence established markers of oxidative stress in healthy human subjects: a randomised controlled trial. British Journal of Nutrition, 108 , pp 315-326 doi:10.1017/S0007114511005484