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Charlotte Jéhanno. D’après l’AJCN, Août 2010.

Des études épidémiologiques suggèrent que des régimes à faible index glycémique (IG) sont associés à des risques moindres de développer un syndrome métabolique. Cependant les études expérimentales sont inconsistantes, probablement à cause des différences de composition en macronutriments et fibres dans les régimes expérimentaux.

L’objectif de cette étude était de déterminer les effets de différents index glycémiques sur les marqueurs de risque du syndrome métabolique chez des sujets en surpoids. Pour cela, des hommes et des femmes en surpoids ont ingéré pendant 11 semaines des aliments avec un IG élevé ou faible mais avec des compositions en macronutriments et en fibres similaires. A la fin de l’étude, les chercheurs ont constaté que les aliments à IG élevé ne modifiaient pas les taux de glucose et d’insuline plasmatiques à jeun comparé aux aliments à IG élevé. Les taux de cholestérol total, de LDL-cholestérol, de HDL-cholestérol et de triglycérides n’étaient pas non plus significativement différents selon l’IG des aliments.

En conclusion, la consommation d’aliments à faible IG dans le cadre d’une alimentation habituelle n’améliore pas les marqueurs de risque métabolique chez les sujets en surpoids.

 

Référence :  Ruth Vrolix and Ronald P Mensink. Effects of glycemic load on metabolic risk markers in subjects at increased risk of developing metabolic syndrome. American Journal of Clinical Nutrition, doi:10.3945/ajcn.2009.28339, Vol. 92, No. 2, 366-374, August 2010.