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Charlotte Jéhanno. D’après un communiqué de presse du CNRS, 16 juillet 2010.

Des chercheurs du CNRS, de l’INRA et de l’Université de Nice-Sophia Antopolis ont étudié le lien entre un excès d’oméga 6 couplé à un déficit en oméga 3 dans l’alimentation et l’augmentation transgénérationnelle de l’obésité.

Pour ce faire, les chercheurs ont exposé quatre générations de souris à un régime alimentaire de type occidental, caractérisé par ces mêmes rapports oméga 6/oméga 3. Résultat : ils ont observé une augmentation progressive de leur masse adipeuse sur plusieurs générations. Ils ont également constaté l’apparition de troubles métaboliques comme l’insulino-résistance, première étape vers le développement du diabète de type 2 et la stimulation de l’expression de gènes de nature inflammatoire impliqués dans l’obésité.

Le rôle bénéfique des omégas 6 dans le traitement de l’hypercholestérolémie est connu, de même que celui des omégas 3 dans le fonctionnement cérébral notamment. Mais lorsqu’ils sont consommés de manière déséquilibrée, ces acides gras augmentent les facteurs favorisant l’obésité et peuvent avoir des conséquences graves à long terme.