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Par Marie Déniel. D’après les annales de l’académie nationale américaine des sciences (PNAS), 4 août 2008.

Des injections de vitamine C à hautes doses réduisent la taille et la croissance de tumeurs cancéreuses de 50% en moyenne chez des souris de laboratoire. Ces effets anti-cancéreux de la vitamine C (acide ascorbique) ont été attribués à la formation de peroxyde d’hydrogène dans le fluide entourant les tumeurs, expliquent les chercheurs des Instituts nationaux américains de la santé (NIH) co-auteurs de cette étude.
"Quand on consomme quotidiennement des aliments contenant plus de 200 milligrammes de vitamine C comme par exemple deux oranges et une portion de brocoli, des mécanismes biologiques empêchent les vaisseaux sanguins d’en absorber davantage", précise le Dr Mark Levine.
Pour passer outre ces contrôles naturels, les chercheurs du NIH ont injecté de la vitamine C dans les veines ou les cavités abdominales des souris modèles atteintes de cancers. Ces souris modèles avaient été respectivement induites de cancers du cerveau, des ovaires et du pancréas d’évolution rapide similaires à ceux touchant les humains.
Ils ont pu ainsi acheminer des doses élevées de vitamine C allant jusqu’à l’équivalent de quatre grammes par kilo quotidiennement.
Les auteurs de cette recherche ont testé l’idée selon laquelle des injections de vitamine C à hautes doses pourraient avoir un effet pro-oxydant générant des radicaux libres et la formation de peroxyde d’hydrogène qui pourrait détruire les cellules cancéreuses.
Leur expérience a montré que les hautes concentrations de vitamine C avaient des effets anticancéreux dans 75% des cellules cancéreuses mais n’affectaient pas les cellules saines.