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En ce contexte de crise sanitaire, les consommateurs achètent de nombreux produits tels que des compléments alimentaires ou encore des huiles essentielles pour se protéger de l’infection au coronavirus. Cependant, aucune étude scientifique n’a prouvé que ces produits possédaient des vertus pour lutter contre le coronavirus, et ils pourraient même représenter un danger s’ils sont mal employés. En effet, l’Anses et le réseau des Centres antipoison ont décidé de relever tous les appels liés au coronavirus, et ils ont identifié que 337 appels avaient été passés à ce sujet entre le 1er et le 24 mars 2020. L’Anses a émis un rapport le 2 avril 2020 afin de déterminer les situations pouvant provoquer des dangers durant le confinement et a émis ses recommandations pour assurer la santé des consommateurs. 

Parmi les cas d’exposition enregistrés, 17% des cas avec symptômes et 8% des cas sans symptôme, sont dus à l’utilisation d’huiles essentielles. L’agence préconise d’éviter l’automédication par voie orale avec des huiles essentielles aux allégations trompeuses, comme « renforce les défenses naturelles » ou encore « lutte contre le coronavirus ». L’emploi d’huiles essentielles par voie aérienne pour « assainir » sa maison n’est également pas recommandé et peut même causer des problèmes respiratoires aux personnes atteintes d’asthme par exemple. L’Anses précise également l’importance de suivre les conditions d’utilisation des huiles essentielles et d’éviter leur emploi chez les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que chez les personnes sujettes aux affections respiratoires. L’agence juge primordial de préciser que les huiles essentielles ne sont en aucun cas une solution de lutte contre le coronavirus, et qu’avant tout achat, il est préférable de se renseigner auprès d’un pharmacien.

Pour consulter l’intégralité du rapport de l’Anses, c’est ICI.

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