Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 4 min

Clarisse Lemaitre. D’après le portail de la DGCCRF, le 4 février 2015.

Le premier objectif de la DGCCRF était de vérifier la conformité des miels à la réglementation, et le second de vérifier les allégations valorisantes – notamment de santé – et l’absence d’adultération par des sucres exogènes. 

Résultats : D’avril à décembre 2013, 138 prélèvements de miels majoritairement premier prix ont été effectués dans 186 établissements. 

1. L’état de 10 produits contrôlés les fait juger « à surveiller »

> La moitié des prélèvements (69 sur 138) s’est avérée conforme.

> Parmi les 138 produits analysés, 10 (7,2 %) ont été déclarés « à surveiller » en raison d’une ou plusieurs anomalies :

  • ajout de sucres exogènes (8) ;
  • teneur légèrement élevée en hydroxyméthylfurfural (HMF) (2) ;
  • cristallisation malgré la mention « crémeux » (1) ;
  • étiquetage nutritionnel incluant une valeur calorique erronée (1).
     

2. Les défauts de composition ou d’étiquetage rendent 59 produits “non-conformes” ou “non satisfaisants”

 Les miels analysés ont été déclarés « non conformes » ou « non satisfaisants » à hauteur de 42,8 % : 

> Un miel sur 4 (34) recèle une anomalie de composition, d’origine et/ou de qualité.

> Plus d’un miel sur 5 (29) est d’étiquetage non conforme.

> Plus d’un miel sur 10 (18) est adultéré (ajout de sucres exogènes ou d’eau).
 

3. Le taux d’anomalie des miels bon marché reste stable à 42,8 %

> 378 pots de miel ont été ré-étiquetés en langue française et un atelier de conditionnement manquant aux règles d’hygiène doit être mis en conformité.

> 5 procès-verbaux punissent l’adultération du miel. 5 autres sanctionnent une fraude sur l’origine (espagnole et non vosgienne), l’emploi abusif de la mention « Provence » (qui est une IGP), l’usurpation de la qualité de miel « bio » de lavande en l’absence d’autocontrôle, l’intraçabilité organisée de 1 300 kg d’un miel hongrois (mais présenté comme d’origine locale) et la mise sur le marché d’un miel de six ans d’âge.

> Les 36 avertissements portent essentiellement sur des manquements relatifs à l’étiquetage obligatoire.

 

Au total, le taux d’échantillons « à surveiller » passe de 11,5 % à 7,2 % entre 2012 et 2013. Le taux de miel « conforme » progresse sur la même période de 43,6 % à 50 %.