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Anne-Sophie Malhère. D’après un article paru dans BMJ, 30 octobre 2012.

Une méta-analyse publiée récemment dans le British Medical Journal s’est intéressée aux effets de la consommation de poisson ou d’une supplémentation en oméga-3 sur le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC). Ont été incluses 26 études de cohorte prospectives et 12 études contrôlées randomisées pour un total de 794 000 participants qui ont subi 34 817 AVC.

Les études d’observation montrent que plus la consommation de poisson augmente plus le risque d’AVC diminue. Ainsi, consommer 2 à 4 portions de poisson par semaine réduit le risque d’AVC de 6% par rapport à une consommation inférieure ou égale à une portion par semaine ; en consommer 5 portions ou plus réduit le risque de 12% ! A noter qu’il est néanmoins difficile d’exclure l’influence d’autres facteurs.

Les données issues d’études d’observationnelles et d’essais cliniques montrent en revanche que les personnes ne consommant pas de poisson n’obtiendront pas le même effet réducteur du risque d’AVC avec une supplémentation en oméga-3. L’effet bénéfique de la consommation de poisson serait, d’après les auteurs, probablement médiée par l’interaction d’un large éventail de nutriments abondants dans le poisson (vitamines D, B,…).

En conclusion, pour réduire le risque d’AVC, mieux vaut consommer régulièrement du poisson riche en oméga-3 que d’opter pour une cure de suppléments en oméga-3. La consommation de poisson doit toutefois s’inscrire dans le cadre d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain. 

 

Référence : Rajiv Chowdhury, Sarah Stevens, Donal Gorman, An Pan, Samantha Warnakula, Susmita Chowdhury, Heather Ward, Laura Johnson, Francesca Crowe, Frank B Hu, Oscar H Franco ; Association between fish consumption, long chain omega 3 fatty acids, and risk of cerebrovascular disease: systematic review and meta-analysis ; British Medical Journal ; 30 Octobre 2012.