Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Anne-Sophie Malhère. D’après The American Journal of Clinical Nutrition, Mai 2011.

Les acides gras oméga-3, le poisson et les noix seraient impliqués dans les réactions inflammatoires.

L’objectif de cette étude était d’examiner l’association entre la consommation d’acides gras polyinsaturés (AGPI), de poisson et de noix, et la mortalité liée à des maladies inflammatoires (autres que les cancers et maladies cardio-vasculaires).

2514 sujets âgés de 49 ans ou plus ont été suivis sur une période de 15 ans.

Au total, 214 sujets sont décédés suite à des maladies inflammatoires.

Les femmes du tertile correspondant aux apports totaux en acides gras oméga-3 les plus élevés présentaient un risque de mortalité lié à une maladie inflammatoire réduit de 44% par rapport aux femmes du tertile correspondant aux apports les moins élevés.

Cette relation n’a pas été établie chez les hommes.

Chez les hommes et les femmes, une augmentation de la consommation d’acide alpha-linolénique était inversement associée à la mortalité liée à l’inflammation.

Une consommation élevée de noix a également été reliée à un risque diminué de mortalité via les maladies inflammatoires, ce qui n’a pas été le cas pour la consommation d’AGPI à longue chaîne issus de poisson.

Cette étude a donc pu mettre en évidence un lien entre consommation d’oméga-3 et risque de mortalité associé à des maladies inflammatoires chez les femmes âgées, ainsi qu’un rôle protecteur des noix. La consommation de poisson n’aurait quant à elle aucun impact positif à ce niveau.

 

Référence : B. Gopinath, A. E Buyken, V. M Flood, M. Empson, E. Rochtchina, P. Mitchell ; Consumption of polyunsaturated fatty acids, fish and nuts and risk of inflammatory disease mortality ; Am J Clin Nutr. Vol. 93 n°5 1073-1079 ; Mai 2011.