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Clarisse Lemaitre. D'après la DGCCRF, le 27 février 2017

Après les compléments alimentaires à base de vitamines et minéraux, la DGCCRF publie le résultat de ses contrôles portant sur les compléments à base de plantes. Elle a en particulier vérifié le respect des nouvelles dispositions introduites par l’arrêté “plantes” du 24 juin 2014.

Pour la DGCCRF, si les résultats s’avèrent plutôt encourageants, s’agissant notamment de la conformité des extraits de plante utilisés (75 % sont conformes), ils appellent à une vigilance renforcée concernant les exigences en matière de documentation : l’incomplétude ou l’absence des dossiers « qualité » et « toxicologique », rendus obligatoires par l’arrêté du 24 juin 2014, ont été observées dans la moitié des établissements contrôlés. Raison avancée par les opérateurs : les fabricants, comme les façonniers, ne veulent pas divulguer les informations nécessaires à la rédaction de ces documents. Autre motif invoqué : les coûts financiers et humains associés à la rédaction de ces documents sont jugés trop élevés. Il apparaît toutefois nécessaire de maintenir une pression de contrôle et d’action dans un secteur où trop peu d’opérateurs disposent des informations requises pour mettre en œuvre les nouvelles mesures.

D’autre part, moins d’un tiers des compléments alimentaires étudiés présentent des anomalies en matière d’étiquetage. Elles résultent pour l’essentiel d’une méconnaissance de la nouvelle réglementation et d’une mauvaise transcription des restrictions d’étiquetage prévues pour 52 plantes.

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