Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 4 min

L’Anses a été saisie par la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) pour évaluer la sécurité d’emploi du complément alimentaire « D-Dyn 3000 UI » au regard de sa teneur en vitamine D. Ce dernier contient 75 µg de vitamine D par comprimé (une valeur dépassant la limite de 25 µg fixée par l’arrêté du 9 mai 2006) et la dose recommandée est de 1 comprimé par jour. Ce produit, déjà commercialisé en Belgique, est destiné aux adultes uniquement.

Nutrivigilance: Un signalement d’hépatite aiguë sévère liée à la consommation du complément alimentaire « D-Dyn 3000 UI » (cas 2022-204) a été identifié. Cependant, le manque d’information sur la chronologie de la consommation du complément alimentaire n’a pas permis l’évaluation de son imputabilité. Six cas d’effets indésirables d’imputabilité « vraisemblable » liés à la consommation de compléments alimentaires de compositions similaires ont été recensés mais aucun cas n’est d’imputabilité « très vraisemblable ».

Par conséquent, l’ANSES conclut que l’analyse des cas de Nutrivigilance ne soulève pas de préoccupation particulière.

La limite supérieure de sécurité (LSS) établie par l’EFSA est de 100 µg/j pour les femmes comme pour les hommes adultes.

• L’estimation des apports nutritionnels en vitamine D au 95e percentile est respectivement de 5,8 µg/jour pour les femmes et 7,1 µg/jour pour les hommes.

La somme des apports en vitamine D par l’alimentation courante et ceux du complément alimentaire ne dépasse pas la LSS pour les femmes et les hommes adultes. L’ANSES souligne que cette conclusion n’est pas valable pour toutes les populations. Il est important que des éléments, visibles des consommateurs, explicitent parfaitement à la population à laquelle le complément alimentaire est destiné.

Sur la base de ces constatations, la DGAL prendra position sur l’autorisation ou le refus de la commercialisation de ce complément alimentaire et communiquera sa décision à l’opérateur.

 

Source: NOTE d’appui scientifique et technique de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à une demande d’autorisation de mise sur le marché du complément alimentaire « D-Dyn 3000 UI »