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Carine DION. D’après Obesity, 2017.

Tous les individus sont soumis au rythme circadien, défini par l’alternance entre la veille et le sommeil. Ce cycle naturel varie légèrement en fonction des individus pouvant leur donner une préférence pour veiller tard dans la nuit ou se réveiller tôt le matin. Ainsi, se profilent différents  chronotypes : les couche-tard, les lève-tôt et les individus situés entre les deux.

Récemment, il a été suggéré qu’un lien existerait entre le chronotype, la consommation d’énergie et de macronutriments chez l’adulte et la santé métabolique. L’étude de Maukonen et al. (2017) a pour objectif  d’examiner ces deux premiers points.

1.854 participants, âgés de 25 à 74 ans, ont participé à cette étude. Leur consommation alimentaire a été déterminée à partir d’un rappel nutritionnel de 48 heures et leur chronotype évalué à partir du questionnaire Morningness–eveningness d’Horne et Ostberg.

Les résultats ont montré qu’en comparaison avec les  individus de type lève-tôt, les couche-tard consomment moins d’énergie et de macronutriments (à l’exception du sucrose) le matin mais se rattrapent le soir en augmentant leurs apports énergétiques, sucrose, gras et acides gras saturés. En fin de semaine ces différences, notamment le soir, s’accentuent. Il a également été montré que les personnes du soir grignotent davantage et sont moins régulières dans l’heure des repas.

En conclusion, décaler l’heure des repas et, donc, de consommation d’énergie et de macronutriments, allié à de mauvaises habitudes alimentaires, pourrait mettre les personnes du soir à risque de développer une obésité ou des troubles métaboliques.

 

Référence : Maukonen M, Kanerva N, Partonen T, Kronholm E, Tapanainen H, Kontto J, Männistö S. (2017) Chronotype differences in timing of energy and macronutrient intakes: A population-based study in adults. Obesity, 25(3):608-615.