Quelle innovation retenez-vous de ces 20 dernières années ?

Pour moi ce sont les capsules Nespresso par l’approche globale de l’innovation basée sur l’étude des usages.

Créées en 1986, lancement élargi en 1989, cette innovation repose sur la  création d’un concept de base d’une habitude alimentaire quotidienne établie : la consommation du café expresso, avec :

• développement d’une technologique brevetée,
• création d’un nouveau circuit et mode de distribution, en excluant totalement les GMS Grandes et Moyennes Surfaces
• Gamme de produit large et qualitative = bénéfice perçu

Au final Création d’un nouveau segment de marché :

• Exemplaire en termes de création de valeur (9 milliards d’unités vendues en 2014)
• la force est d’avoir créé un concept global basé sur “l’expérience utilisateur”
• Est d’ailleurs cité en exemple par beaucoup d’enseignants en marketing
• Un indicateur : le nombre de copies plus ou moins réussies apparues sur le marché… mais lancé en GMS généralement.
• quelques remises en question concernant l’impact environnemental. Son inventeur John Sylvan concède une optimisation de l’impact environnemental de son invention

Cet exemple montre qu’il est donc impératif de revoir notre méthode et notre modèle d’innovation des années 1990 / 2000. La prise en compte de l’impact environnemental de son produit/concept est un impératif.

 Source : Food Development

 Quelle innovation rêvez-vous d’accomplir dans le secteur agroalimentaire ?

Trouver le concept global qui permette d’offrir un produit avec un usage modulable adapté à différents moments et lieux de consommation, et qui se conserve … afin de proposer au consommateur (mangeur)  de se nourrir de manière :

1. équilibrée nutritionnellement,
2. sécurisée au niveau sanitaire tout en étant facile à conserver, transporter et utiliser
3. avec un impact environnemental minimum (réduit)
4. et un plaisir organoleptique fort, base de la réussite d’un produit

Moyens :

Créer un réseau ouvert Food’lab qui grâce à l’interactivité d’Hommes, de savoir-faire technologiques existants ou innovants, d’outils et d’ingrédients, de cultures … permettrait de répondre aux multiples besoins et usages qu’exprimerait la population lors de rencontres physiques ou virtuelles, blogs, étude de données publiques type big data…

Et inventer, par des stimulations de la créativité de ce réseau, de nouveaux usages ou bénéfices que les populations n’ont pas exprimées ou demandés.*

*Aucun consommateur n’avait réellement demandé le smartphone tel qu’il est aujourd’hui : il devait juste permettre de téléphoner efficacement et d’envoyer et recevoir des messages !

Et comme il faut parfois 20 ans pour générer une innovation

« différenciante et  révolutionnaire »

On se met au travail tout de suite !

Avis aux volontaires pour nous rejoindre.

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